Le laboratoire vise un traitement pour la fin de l’année. (Photo: Shutterstock)

Le laboratoire vise un traitement pour la fin de l’année. (Photo: Shutterstock)

Le laboratoire pharmaceutique américain Eli Lilly a annoncé, ce lundi, avoir obtenu l’autorisation de commencer à tester un anticorps contre le Covid-19 sur des humains. Une première mondiale dans cette course au traitement dans laquelle sont lancés une centaine de projets.

Nom de code: LY-CoV555. Objectif: lutter contre le Covid-19. Particularité: a commencé à être testé sur des humains, dans une école de médecine de New York et un hôpital de Los Angeles.

Le laboratoire pharmaceutique . Cet anticorps a été mis au point avec une biohealth – une start-up active dans le domaine de la santé – de Vancouver au Canada, AbCellera.

«Nous sommes reconnaissants de collaborer avec des collègues d’AbCellera, de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, et des nombreuses institutions universitaires qui nous ont aidés à atteindre cette étape importante dans la lutte de l’humanité contre le Covid-19 – une maladie mise à jour il y a seulement six mois. Nous avons le privilège d’aider à inaugurer cette nouvelle ère de développement de médicaments avec le premier nouveau médicament potentiel spécifiquement conçu pour attaquer le virus. Les thérapies par anticorps telles que LY-CoV555 peuvent avoir un potentiel à la fois pour la prévention et le traitement du Covid-19 et peuvent être particulièrement importantes pour les groupes les plus durement touchés par la maladie comme les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est compromis», a déclaré Daniel Skovronsky, directeur scientifique et président du laboratoire de recherche de Eli Lilly.

Le test se poursuivra tout le mois de juin, à l’issue duquel les scientifiques l’évalueront et décideront ou non de généraliser son essai à des populations vulnérables, qui ne sont pas les candidats idéaux pour les vaccins.

L’anticorps a été découvert il y a trois mois sur un des premiers patients américains infectés.

Le laboratoire vise la fin de l’année pour fournir les premières doses de ce traitement.