Boris Ravignon (deuxième en partant de la gauche) a rappelé que des frontaliers exerçant au Luxembourg habitaient également dans le département des Ardennes. (Photo: Paperjam)

Boris Ravignon (deuxième en partant de la gauche) a rappelé que des frontaliers exerçant au Luxembourg habitaient également dans le département des Ardennes. (Photo: Paperjam)

Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières, était l’invité de l’Institut de la Grande Région ce vendredi à Esch-sur-Alzette. L’occasion pour l’élu Les Républicains de revenir sur l’importance du transfrontalier, notamment avec le Luxembourg, pour son territoire.

«Notre ville compte une centaine de salariés qui se rendent tous les jours au Luxembourg pour travailler, cela ne représente pas les mêmes proportions que les frontaliers lorrains, mais c’est intéressant de le noter. Et lorsque l’on se déplace vers l’est de notre département des Ardennes, ce sont plusieurs milliers de personnes qui traversent la frontière pour travailler au Grand-Duché.»

Le constat est signé Boris Ravignon. Le maire de Charleville-Mézières était l’invité ce vendredi de l’Institut de la Grande Région, à Esch-sur-Alzette.

L’élu Les Républicains (LR), également président de la communauté d’agglomération Ardenne Métropole, est revenu, durant l’échange organisé au sein de la Maison de la Grande Région, sur les difficultés que rencontre actuellement sa ville et l’enjeu des élections européennes qui se dérouleront au mois de mai prochain.

«Le plus tôt sera le mieux»

Boris Ravignon est aussi intervenu sur le thème du transfrontalier, sa ville étant elle-même concernée par la présence de salariés frontaliers, et le département étant également en contact direct avec la Belgique. «Ce qui me frappe, c’est le formidable dynamisme du Luxembourg. Et je pense qu’il est une chance pour la Grande Région, je ne comprends pas ceux qui estiment qu’il prend des salariés ou des emplois.»

«Il faut mettre en place des coopérations entre les différents pays et territoires de la Grande Région, notamment dans le domaine de la santé», ajoute celui qui a notamment côtoyé l’actuel président de la République française, Emmanuel Macron, lorsqu’ils travaillaient à l’Inspection générale des finances.

Les Ardennes ont obtenu le statut d’observateur de la Grande Région le 4 juillet 2017 lors du Sommet informel de la Grande Région. «L’objectif est d’intégrer la Grande Région», confirme Boris Ravignon.

«Nous voulons faire partie intégrante de cet écosystème et, ainsi, faciliter la vie des milliers de frontaliers de notre département.» Aucune échéance à l’intégration du département ardennais n’est connue, «mais le plus tôt sera le mieux évidemment», confie le maire de Charleville-Mézières.