En comparaison européenne, la croissance démographie du Luxembourg est 15 fois plus élevée que dans l’Union européenne dont la population a augmenté de seulement 1,7% entre 2011 et 2021. (Photo: Shutterstock)

En comparaison européenne, la croissance démographie du Luxembourg est 15 fois plus élevée que dans l’Union européenne dont la population a augmenté de seulement 1,7% entre 2011 et 2021. (Photo: Shutterstock)

Les résultats du dernier recensement de la population montrent que le Luxembourg dispose d’un dynamisme démographique exceptionnel au sein de l’Union européenne, avec une croissance de 25,7% de sa population en dix ans pour atteindre 643.941 personnes en novembre 2021.

643.941 personnes ont été recensées comme résidentes en novembre 2021, à l’occasion du . Soit une augmentation de 25,7% (ou 131.588 personnes supplémentaires) par rapport au recensement datant de 2011, lorsque le pays comptait 512.353 habitants.

En comparaison européenne, la croissance démographique du Luxembourg est 15 fois plus élevée que dans l’Union européenne, où la population a augmenté de seulement 1,7% entre 2011 et 2021.

Moins de femmes que d’hommes

On constate par rapport à 2011 que la part des femmes est légèrement inférieure à celle des hommes (49,6% de femmes en 2021, pour 50,2% en 2011). Selon le Statec, cette tendance est observée depuis 2014, et est due à la structure des migrants où les hommes sont légèrement surreprésentés.

Le vieillissement de la population se poursuit avec un âge moyen de la population de 39,7 ans, soit 1 an de plus qu’en 2011. Les jeunes de 0 à 19 ans sont, en parts relatives, de moins en moins nombreux, tandis que les personnes de 40 à 64 ans et celles de 80 ans et plus augmentent en nombre relatif.

En 2021, la pyramide des âges prend, dans la moitié supérieure, à peu près la forme d’une cloche: il y a peu de monde au sommet. Partant du sommet de la pyramide, le nombre de personnes augmente jusqu’au groupe des 35-39 ans (à l’exception des 45-49 ans) constituant la base de la cloche.

La pyramide des âges prend plus ou moins la forme d’une cloche pour 2021.  (Illustration: Statec)

La pyramide des âges prend plus ou moins la forme d’une cloche pour 2021.  (Illustration: Statec)

À partir de 65 ans, il y a systématiquement plus de femmes que d’hommes. Ceci est la conséquence de l’espérance de vie plus élevée des femmes.

Un rapport de dépendance en diminution depuis deux décennies

Lors de la présentation des premiers résultats de ce recensement, l’accent a été mis sur le rapport de dépendance globale. Cet indicateur est surtout utilisé pour comprendre les «charges» économiques résultant de la structure par âge.

Ainsi, si on considère que les moins de 15 ans et les plus de 64 ans sont inactifs, et que les 15-64 ans constituent la population active, le rapport de dépendance global indique combien de personnes inactives sont à la charge de 100 personnes actives.


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Selon le dernier recensement, le ratio de dépendance des personnes âgées est de 21,2% en 2021 (20,4% en 2011). En d’autres mots, en 2021, il y avait 21,2 personnes de 65 ans et plus pour 100 personnes actives. Ce ratio de dépendance des personnes âgées stagne pratiquement autour de 20% depuis les années 1970.

En revanche, le rapport de dépendance des jeunes se présente sous forme d’une vague: après un pic autour de 34,3% en 1966, il plonge temporairement à 25,3% en 1991 pour remonter de nouveau à une valeur de 28,2% en 2001. Depuis lors, ce taux s’est réduit à 25,2% en 2011 et à 23% en 2021.