L’Atelier et la Coque mettent leurs compétences en commun et proposeront quatre concerts en open air les 5, 6, 7 et 9 septembre. À l’affiche, les White Lies, José González, L’Impératrice et Olli Schulz.

Voilà une bonne nouvelle! L’Atelier et la Coque proposeront les 5, 6, 7 et 9 septembre prochains un nouvel événement baptisé Pond Eclectic, soit une série de quatre concerts qui auront lieu à l’amphithéâtre du parc central du Kirchberg.

Un endroit qui peut, dans le contexte sanitaire, accueillir jusqu’à 300 personnes par groupes de quatre, et qui s’ajoute à la liste des lieux où l’Atelier a déjà organisé des événements. Un service de restauration sera également disponible, conformément aux directives du ministère de la Santé au moment des concerts. «Nous, les organisateurs et les parieurs, devons être flexibles en ce qui concerne les mesures sanitaires. Peut-être seront-elles plus restrictives en septembre. D’un autre côté, nous pourrons peut-être danser tout nus», plaisante Michel Welter, associé-gérant de l’Atelier

À l’affiche?

Les White Lies, le 5 septembre

Les Londoniens se produiront pour la 5e fois au Luxembourg à cette occasion. Il est vrai que leur très bon son, sorte de synthèse ultime entre Joy Division, Editors et Interpol, semble taillé pour la scène. Ce qu’ils ont démontre de manière précoce en ouvrant certains concerts du Viva la Vida Tour de Coldplay, ou la tournée de Thirty Seconds to Mars. Leur album «Five», sorti en 2019, a reçu un très bon accueil des pointilleuses critiques britanniques.

José González, le 6 septembre

Bien que ses parents soient Argentins, l’auteur-compositeur-interprète José González est né en Suède, où il a acquis une renommée nationale grâce à son mélange d’indie-pop automnale et d’acoustique intime. Il a formé le groupe Junip avec le batteur Elias Araya et l’organiste Tobias Winterkorn. González a officiellement lancé sa carrière solo en 2003. 

L’Impératrice, le 7 septembre

L’Impératrice a pris le monde d’assaut avec son incroyable électro-pop. Un groupe né de l’imagination du claviériste et compositeur Charles de Boisseguin. Après avoir sorti quelques EP à partir de 2012 et ajouté un chanteur en cours de route, leur premier album, «Matahari», est sorti en 2018. Après une première représentation à l’Atelier en 2020, le groupe revient donc au Grand-Duché avec un tout nouvel album, «Tako Tsubo», sous le bras.

Olli Schulz, le 8 septembre

La personne la plus sympathique de la chanson allemande n’est pas seulement un chanteur, mais aussi un podcasteur, un présentateur et un acteur. Le touche-à-tout Olli Schulz ose franchir une deuxième fois la frontière luxembourgeoise, après son dernier concert dans le cadre de la tournée Scheiß Leben, gut erzählt en 2018. 

Nous voulions avoir une musique de qualité, et nous n’avons pas sélectionné les artistes en raison d’un genre particulier.
Michel Welter

Michel Welterassocié-gérantl’Atelier

Inutile de dire que  est ravi d’être de retour dans le jeu. «L’équipe est en congé depuis maintenant 13 mois, et cette année a été des plus perturbantes pour elle. Être à la maison et ne rien faire n’est pas dans notre ADN, c’est donc une véritable bouffée d’air frais. Nous ne nous plaignions pas, pas du tout, mais nous sommes tellement heureux de pouvoir travailler à nouveau.»

Le line-up, selon Welter, a été choisi pour s’adapter au lieu inhabituel et aux éventuelles contraintes qui seront encore en place en septembre. «Nous voulions avoir une musique de qualité, et nous n’avons pas sélectionné les artistes en raison d’un genre particulier», explique-t-il. «La première donnée est que c’est un spectacle d’été. Deuxièmement, il va y avoir une certaine distanciation et des places assises… cela n’a pas de sens d’avoir un spectacle de métal assis ou une soirée électro, par exemple.»

Il est évident que, dans l’incertitude permanente de la pandémie et des restrictions de voyage qu’elle peut impliquer, il est impossible pour l’instant de réserver de grands artistes américains. Mais Michel Welter affirme que la plupart des artistes européens ne gagnaient rien du tout et étaient plus que disposés à discuter. «C’est toujours une contrainte de réserver pour une semaine spécifique, car il s’agit d’un événement unique pour l’artiste et non d’une tournée, donc c’est un peu plus cher», dit-il. «Mais nous avons investi dans un lieu qui est très cool, un peu plus haut de gamme, et nous avons donc réservé des artistes en fonction.»

Un travail d’équipe

L’Atelier s’est associé pour l’occasion à la Coque et a travaillé avec le Fonds de Kirchberg, qui gère le parc. «La Coque nous a vraiment aidés pour la logistique», explique Michel Welter. Qui avait vu pour la première fois le lieu utilisé pour le chapiteau de l’école de cirque, durant un été, et adoré l’emplacement, le tram s’arrêtant à quelques centaines de mètres sur l’avenue J.F. Kennedy. Il l’avait même envisagé comme lieu alternatif pour le festival Siren’s Call de l’Atelier. Mais l’absence d’un lieu intérieur approprié à proximité l’a empêché de le faire.

Reste à savoir si cet événement constitue la lueur d’espoir au bout de ce qui a été un très long tunnel, mais M. Welter reste optimiste. «L’Atelier est toujours fermé, ce qui est douloureux à voir tous les jours, mais nous y arriverons petit à petit. J’ai hâte de présenter un spectacle en sueur et en état d’ébriété à l’Atelier. Je pourrai mourir heureux après ça.»

Les tickets seront en vente à partir du 27 mai à 11h sur et .