À l’initiative de Job Today, la cofondatrice et directrice opérationnelle, Polina Frolova, a quitté la société cet automne. (Photo: Maison Moderne/Archives)

À l’initiative de Job Today, la cofondatrice et directrice opérationnelle, Polina Frolova, a quitté la société cet automne. (Photo: Maison Moderne/Archives)

Le secret de Polichinelle est devenu officiel: Polina Frolova a quitté Job Today, la start-up qu’elle a fondée fin 2014 avec Eugene Mizin pour faciliter le recrutement de certains profils.

Un trait de crayon et une ligne de texte. Le 19 novembre, Job Today a enregistré au registre du commerce la radiation de de son mandat d’administrateur de la start-up spécialisée dans le recrutement. Aucune communication officielle n’est venue confirmer son départ du poste de directrice opérationnelle, à l’exception d’une actualisation de son profil Linkedin qui met un terme à l’aventure en août et la voit s’envoler vers de nouvelles aventures à Dubaï.

Si cette emblématique entrepreneure de la tech luxembourgeoise n’a pas répondu à nos sollicitations, le cofondateur et CEO de la start-up, Eugene Mizin, ne le dément pas mais fixe un rendez-vous le 12 janvier (après que nous ayons raté un rendez-vous pour faire le point sur l’évolution sur la start-up en septembre, ndlr) pour en parler.

100 millions de jobs trouvés

Polina Frolova, qui avait commencé sa carrière, au Luxembourg, avec une boutique de vêtements et quelques stations-service, avait lancé Job Today en 2014 en se demandant pourquoi il était si difficile de recruter certains profils, pour lesquels la motivation et un peu d’expérience comptent davantage qu’un CV et des années d’études et de diplômes.

Aujourd’hui présente dans une vingtaine de pays, surtout très bien notée au Royaume-Uni et en Espagne, Job Today avait, selon la dernière mise à jour disponible, satisfait 100 millions de demandes et compte près de dix millions de candidats. Son dernier bilan financier indique un bénéfice de 1,67 million d’euros, une première depuis sa création, et des pertes reportées légèrement inférieures à 40 millions d’euros.