Mercredi soir, la Suisse a placé le Luxembourg dans les zones à risque à partir du 8 mars. (Photo: Shutterstock)

Mercredi soir, la Suisse a placé le Luxembourg dans les zones à risque à partir du 8 mars. (Photo: Shutterstock)

Une enseignante belge peut-elle utiliser Facebook comme preuve d’un déplacement et exclure une élève luxembourgeoise qui rentre de Suisse, se demande son père, qui a saisi la justice. La situation est ubuesque. Mercredi soir, la Suisse a placé le Luxembourg dans les pays à risque à partir du 8 mars.

«Je t’ai vue sur Facebook. Tu étais en Suisse. Tu ne peux pas rester à l’école et tu dois te mettre en quarantaine.» L’enseignante d’une école de Sterpenich a-t-elle mis plus de rondeur dans l’exclusion d’une jeune fille de 12 ans à son retour des vacances de Carnaval, lundi, et pour 10 jours?

Toujours est-il que le père de cette enfant, résident luxembourgeois, choqué, a fait constater l’exclusion de sa fille par huissier. Selon lui, un réseau social ne peut être invoqué comme preuve d’un déplacement à l’étranger…

Mais ce n’est pas tout: les textes qui font foi en Belgique – et donc, depuis le 22 janvier, l’interdiction de tout déplacement non essentiel vers l’étranger, peu importe la situation sanitaire locale – concernent les résidents belges. 

Pour les non-résidents, les déplacements essentiels, comme le fait de suivre des études en Belgique sont possibvles à conditions de , ce qui n’est pas le cas de cette jeune fille. Même quand elle rentre de Suisse, qui figure dans la liste des pays en zone rouge comme le Luxembourg pour la Belgique.

Mercredi soir, la Suisse a placé le Luxembourg dans les pays à risque (rouge) à partir du 8 mars, ce qui impose aux Luxembourgeois une déclaration avant leur entrée sur le territoire suisse, un test PCR et une quarantaine de 10 jours. .

(Cet article a été modifié jeudi après-midi après une discussion avec le ministère luxembourgeois des Affaires étrangères sur la situation de la Belgique. Le ministère renvoie vers le site info-corovanirus.be et .)