La Mutualité de cautionnement de la Chambre de commerce propose une garantie spéciale pour les PME touchées par l’inflation. (Photo: Shutterstock)

La Mutualité de cautionnement de la Chambre de commerce propose une garantie spéciale pour les PME touchées par l’inflation. (Photo: Shutterstock)

La Mutualité de cautionnement annonce la mise en place d’une «garantie énergie» pour aider au financement des petites et moyennes entreprises touchées par la hausse des prix de l’énergie. Voici ce qu’elle prévoit et comment la demander.

Petites et moyennes entreprises à la recherche de financement face à la hausse des coûts de l’énergie auront droit à une garantie dédiée. La Mutualité de cautionnement de la Chambre de commerce annonce la création d’un cautionnement énergie, avec le soutien de la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) et de la fédération Horesca.

Qu’est-ce qui change concrètement, par rapport aux cautions habituelles? D’abord, le montant: la Mutualité se porte garante à hauteur de 50% maximum, au lieu de «30 à 40% en général», détaille-t-elle. Sur un montant plafonné à 100.000 euros, soit un remboursement jusqu’à 50.000 euros en cas d’impossibilité pour l’entreprise de restituer la somme à sa banque. Le coût de cette garantie est aussi réduit, de 0,50% du montant cautionné à 0,25%. Enfin, «nous nous ouvrons à tous les secteurs d’activité», alors que la Mutualité de cautionnement de la Chambre de commerce est habituellement réservée aux PME du commerce. «Les indépendants sont également éligibles», précise-t-elle.

Sept banques partenaires

La Mutualité de cautionnement ne prévoit pas de critères pour définir qui est touché par l’inflation ou non. «Il faut que les entreprises en discutent avec leur banque ou qu’elles nous contactent.»

Pour en bénéficier, il suffit d’en faire la demande auprès de l’une des banques partenaires: la Banque et caisse d’épargne de l’État (BCEE), ING, Raiffeisen, BCP, la Banque internationale à Luxembourg (BIL), BGL BNP Paribas ou la Banque de Luxembourg. À ce moment, les entreprises doivent faire référence à la Mutualité de cautionnement. Qui promet un traitement des demandes en moins de 48 heures.

Elles doivent se faire avant décembre 2022, même si la date de fin de cet «instrument exceptionnel» peut varier selon «l’évolution du contexte».