La transmission d’une société familiale ne doit pas rimer avec cession! Ouvrir son capital à un investisseur permettra non seulement de garantir la liquidité partielle aux actionnaires, mais mettra également à disposition des capitaux permettant de poursuivre le développement du groupe.

De nombreux entrepreneurs, de première génération ou héritiers de l’entreprise familiale, peuvent se trouver confrontés à un problème de succession. Toutefois, parfois, le problème est mal posé, même si les enjeux restent entiers.

L’entrepreneur peut se trouver en mal de succession, même si son vœu le plus cher est de garder l’entreprise dans le giron familial. Parfois, il peut se dire que son successeur se trouve peut-être dans la génération d’après, mais n’est pas encore prêt à prendre la relève. Or, la cession de la société est définitive. Comment trouver une solution d’attente?

L’entrepreneur peut se trouver en mal de succession, même si son vœu le plus cher est de garder l’entreprise dans le giron familial.
John Penning

John Penningmanaging directorLuxempart

L’attente, surtout pour des PME, est souvent synonyme de déclin. Il faut donc une solution qui permette de poursuivre le développement de la société tout en gardant les options ouvertes pour votre famille. Confier les rênes à un manager extérieur, alors que l’on prend du recul par rapport aux opérations quotidiennes est souvent vécu comme un acte de foi, en se demandant si le patrimoine familial sera bien géré, et si le manager extérieur n’aura pas velléité à s’installer à la place du calife…

Accueillir au capital du groupe un actionnaire financier professionnel, qui saura installer tous les garde-fous permettant aux actionnaires de garder le contrôle de la société, tout en contribuant activement à son développement peut s’avérer une solution judicieuse! Cet actionnaire financier professionnel pourra aussi vous aider à recruter un manager, et vous aider à le contrôler tout en le motivant, de sorte que vos craintes ne se réalisent pas.

Céder à un actionnaire financier une participation, minoritaire ou majoritaire, permettra à la famille de sécuriser une partie de son patrimoine. Cela peut également permettre de résoudre des intérêts divergents au sein de groupe familial. Il y a des membres de la famille qui peuvent avoir envie de réaliser leur patrimoine car ils n’y sont pas associés de manière très proche… Parce qu’ils ont des horizons professionnels différents, ou des besoins financiers particuliers. Ce n’est pas parce qu’il faut racheter un membre de sa fratrie qu’il faut céder la totalité du patrimoine de la famille, parfois construit par plusieurs générations!

Céder à un actionnaire financier une participation, minoritaire ou majoritaire, permettra à la famille de sécuriser une partie de son patrimoine.
John Penning

John Penningmanaging directorLuxempart

Très souvent, ce nouvel actionnaire financier pourra également injecter de nouveaux fonds permettant justement à la société de financer et de concrétiser les projets de croissance pour les 10 ans à venir. Ainsi, un nouveau manager, associé au capital ou non, saura qu’il aura les moyens pour poursuivre le développement de la société qu’il sera amené à gérer. Il saura également que le fruit de son travail sera récompensé dans le futur.

Effectivement, le financier a un horizon d’investissement. Celui-ci peut être plus ou moins lointain. Mais lors du prochain évènement de liquidité sur le capital, le manager sera rémunéré. Un tel évènement peut être soit la cession globale de l’entreprise, si jamais la famille n’a finalement pas trouvé de successeur dans ses rangs susceptible de reprendre le flambeau, ou alors une reprise en main du capital par ladite famille. Alternativement, on peut envisager la reprise par un autre actionnaire financier qui accompagnera l’actionnaire familial pour un prochain «tour».

Ainsi, l’actionnaire financier aura joué le rôle de solution tampon, de sorte que la famille trouve la succession dans ses propres rangs. Pendant cette période, il aura financé les opportunités de croissance, internes ou externes, permettant à la société de ne pas faire du sur place.

Luxempart, de par son propre actionnariat familial, partage une connaissance intime de ce genre de problématiques familiales. La famille qui nous contrôle est à la 5e génération et son principal actif familial vient de fêter son centenaire! Notre politique d’investissement, qui se caractérise par sa vision à long terme et sa flexibilité dans l’approche des dossiers s’accommode très bien de ce genre de problématique de transmission. Nous pouvons accompagner nos sociétés dans le long terme, en injectant des capitaux permettant de financer des investissements de projets de croissance. 

Ne pas avoir de succession ne veut pas dire qu’il faut se séparer du bijou familial! On peut trouver des solutions de transmission temporaire permettant de continuer à développer votre société, et vous permettre, dans cinq ou dix ans, de récupérer la totalité du contrôle de votre bijou!