Plusieurs dossiers ont connu des problèmes au Luxembourg, car la Fédération Wallonie-Bruxelles avait tardé à les traiter. (Photo: Shutterstock)

Plusieurs dossiers ont connu des problèmes au Luxembourg, car la Fédération Wallonie-Bruxelles avait tardé à les traiter. (Photo: Shutterstock)

Parfois, une simple discussion est suffisante pour permettre quelques ajustements et éviter des désagréments. Cela vient de se vérifier en ce qui concerne le traitement des dossiers d’allocations d’études des frontaliers belges.

Un échange d’informations de part et d’autre de la frontière a permis de fluidifier le traitement de certains dossiers d’allocations d’études d’enfants de frontaliers belges. Le problème avait été soulevé en mars dernier par la députée belge Anne-Catherine Goffinet (CDH). Pour introduire une demande de bourse au Luxembourg, les enfants dont un des parents est travailleur frontalier doivent d’abord s’adresser à la Fédération Wallonie-Bruxelles pour obtenir un document indiquant s’ils sont éligibles ou pas à une allocation belge. Même si cela est le cas, cela en vaut la peine, puisque le montant de la Fédération Wallonie-Bruxelles sera déduit de la bourse luxembourgeoise, qui constituera un complément.

Mais les retards administratifs du côté belge ont empêché que de nombreux dossiers soient rentrés dans les délais imposés par le Luxembourg. Malgré des réunions, le problème de non-concordance des procédures a perduré. La députée a donc de nouveau interrogé Valérie Glatigny (MR), ministre de l’Enseignement supérieur en Communauté Wallonie-Bruxelles. 

Des liens croisés sur internet

Celle-ci explique qu’elle a rencontré son homologue luxembourgeois,  (DP), à la fin du mois de mai pour évoquer ces difficultés. Plusieurs mesures ont depuis lors été prises. «Il a été décidé que l’Administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles détaillerait sur son site internet toutes les informations utiles pour l’introduction d’une bourse au Luxembourg», développe Valérie Glatigny. Le Luxembourg en a fait de même sur son site, mettant en avant la nécessité de respecter le délai du 31 octobre pour introduire sa demande auprès de ses services. De plus, le formulaire de demande auprès de l’administration luxembourgeoise comprend désormais des liens directs vers le site du service des allocations en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce qui doit simplifier et accélérer les choses.

Côté belge, la Direction des allocations et prêts d’études a aussi automatisé les demandes débouchant sur un refus pour cause de revenus trop élevés, ce qui est fréquent pour des enfants de travailleurs frontaliers. «Cela permet une notification du refus beaucoup plus rapidement, de sorte qu’ils peuvent alors respecter les délais fixés par les services luxembourgeois pour introduire leur demande dans ce pays», conclut la ministre Glatigny. Qui indique que cette même Direction belge des allocations et prêts d’études est capable de traiter toutes les demandes dans les temps.