Avec 55,5% des acheteurs en ligne confrontés à des problèmes, le Luxembourg se classe en tête des pays européens où l’e-commerce génère le plus de frustrations, devant les Pays-Bas et l’Espagne. (Photo: Shutterstock)

Avec 55,5% des acheteurs en ligne confrontés à des problèmes, le Luxembourg se classe en tête des pays européens où l’e-commerce génère le plus de frustrations, devant les Pays-Bas et l’Espagne. (Photo: Shutterstock)

Une enquête d’Eurostat révèle que plus d’un acheteur en ligne sur deux au Luxembourg rencontre des problèmes lors de ses achats. Retards de livraison, sites défaillants ou produits endommagés: l’e-commerce ne rime pas toujours avec simplicité.

Si les achats en ligne sont devenus une habitude pour de nombreux consommateurs européens, ils n’en restent pas moins une source de frustrations. Une menée en 2023 par Eurostat sur l’utilisation des technologies de l’information et de la communication a révélé ce mercredi qu’un tiers (33,1%) des consommateurs ayant effectué un achat en ligne dans l’UE au cours des trois derniers mois ont rencontré des problèmes lors de leur transaction, via un site web ou une application.

Le Luxembourg arrive en tête des pays où les plaintes sont les plus fréquentes, avec 55,5% des acheteurs déclarant avoir rencontré des difficultés, suivi de près par les Pays-Bas (55,2%) et l’Espagne (49,7%). À l’inverse, le Portugal (4,3%), la Lettonie (13,7%) et Chypre (14,7%) affichent les taux de réclamation les plus faibles.

Parmi les désagréments signalés, la lenteur des livraisons arrive en première position (18,7%), suivie par des problèmes d’ergonomie ou de dysfonctionnement des sites web (10,8%). La réception d’un produit incorrect ou endommagé constitue la troisième difficulté la plus courante (8,6%). Environ 3% des personnes interrogées ont également signalé des problèmes de fraude et un coût final supérieur à celui initialement indiqué.

Ces chiffres font écho Pour rappel, en 2024, l’organisation a permis de récupérer 942.490 euros en faveur des consommateurs ayant subi un préjudice. Le CEC a traité, au cours de l’année passée, 4.556 dossiers, dont 3.594 impliquaient des résidents luxembourgeois confrontés à des litiges avec des commerçants établis dans un autre pays de l’UE. À l’inverse, 962 consommateurs européens ont signalé un différend avec un vendeur établi au Luxembourg.