En se dotant d’une solution numérique avancée de planification financière, les asset managers actifs sur le segment du private equity peuvent plus facilement sélectionner et piloter leurs investissements, tout en répondant mieux aux exigences du régulateur et des investisseurs. Olivier Nardi, Sigma Conso.

Depuis quelques années, l’investissement dans la classe d’actifs de type private equity suscite un intérêt grandissant, entraînant une professionnalisation des acteurs du secteur, toujours plus nombreux et de plus en plus grands. Cette croissance s’accompagne de nouvelles exigences, émanant autant du régulateur que des investisseurs.

Des exigences poussées à satisfaire

Dans le domaine du private equity, comme cela est défini au niveau de la directive AIFM, le régulateur s’attache à superviser directement les asset managers actifs, et non les différents véhicules d’investissement. Ce sont les procédures qui sont donc scrutées avec vigilance, notamment pour garantir la protection des investisseurs. Le niveau d’investissement dans les fonds private equity implique aussi des asset managers de pouvoir fournir aux investisseurs des informations aussi précises que possible, selon leurs souhaits.

Alors que les asset managers croissent et que le métier se complexifie, les tableurs de type Excel montrent leurs limites.
Olivier Nardi

Olivier Nardicountry manager (CEO)Sigma Conso

Dans ce contexte, les gestionnaires d’actifs doivent s’adapter et se doter des outils leur permettant de gagner en efficacité. Un des enjeux majeurs réside dans la planification financière associée aux investissements envisagés dans une entreprise ou un groupe d’entreprises. Dans le domaine du private equity, les équipes en charge de sourcer les deals et de mener des opérations de due diligence conduisant à une décision d’investissement doivent pouvoir établir des scénarios les plus précis possibles en intégrant un nombre de plus en plus conséquent de variables. Pour ce faire, alors que les asset managers croissent et que le métier se complexifie, les tableurs de type Excel montrent leurs limites. Souvent fastidieux à manipuler dans un cadre collaboratif et d’analyses multiples, ces outils exposent les acteurs de l’asset management à des risques d’erreur accrus.

Mieux planifier pour gagner en efficacité

Des solutions numériques existent par ailleurs pour soutenir la croissance des acteurs et les aider à relever de nouveaux défis. Au départ de solutions logicielles de planification financière que propose Sigma Conso, par exemple, les acteurs de l’industrie peuvent gagner en efficacité et plus facilement évaluer les deals potentiels. En traduisant ses modèles de prévision au cœur d’un outil adapté, l’équipe en charge de l’établissement des opérations d’acquisition peut alors établir plus aisément des scénarios et évaluer les risques et la rentabilité d’un projet.

Établir des scénarios en jouant sur les variables

Au-delà des critères d’évaluation classiques, comme l’Ebitda, les asset managers ont la possibilité de faire évoluer les variables à leur guise et peuvent ainsi mieux apprécier le potentiel de chaque investissement. On peut alors plus facilement estimer les impacts liés, par exemple, à une variation des taux d’intérêt ou à une flambée des prix de l’énergie. En fonction du secteur dans lequel on investit, divers critères vont pouvoir s’intégrer aux modèles d’analyse et renforcer ces derniers dans le temps afin de les fiabiliser. La technologie se place de cette manière au service de la professionnalisation du secteur.

Approfondir les modèles prévisionnels

L’avantage de tels outils réside dans la facilité de paramétrage et l’intégration de technologies innovantes, comme un moteur d’intelligence artificielle. Notre logiciel de planification financière, de budgétisation et de prévision intègre, à l’origine, des critères régulièrement considérés par les asset managers. Mais l’analyse peut gagner en profondeur, comme le souhaitent aujourd’hui un nombre croissant d’acteurs de ce secteur. Il est possible d’y intégrer des variables choisies, jusqu’au développement de l’ensemble de l’environnement du groupe au sein de l’outil.

Une bonne planification financière, traduite à travers des tableaux de bord interactifs, permet d’offrir une meilleure lecture des données disponibles.
Olivier Nardi

Olivier Nardicountry manager (CEO)Sigma Conso

Au départ des données historiques, l’intelligence artificielle peut identifier des schémas révélant la manière dont les performances peuvent être impactées et les diverses sensibilités d’un business. Le tout soutient grandement l’analyste dans sa démarche. Le modèle, en outre, permet de plus facilement accompagner la valorisation de l’actif tout au long de la durée d’investissement.

Un pilotage plus réactif

Tout en réduisant les risques d’erreur liés à une mauvaise manipulation ou à la duplication des données, un logiciel de planification va accroître la réactivité de l’asset manager à l’égard des demandes formulées par le régulateur ou les investisseurs. Cela constitue un gage de sérieux, de sécurité et de fiabilité à l’égard du marché. Dans des temps incertains, de tels outils constituent un levier de performance à part entière au service de la valorisation des actifs. Une bonne planification financière, traduite à travers des tableaux de bord interactifs, permet d’offrir une meilleure lecture des données disponibles et de piloter plus efficacement les investissements dans le temps.