Le plan de sauvetage de Liberty Steel par la Wallonie concerne ses activités liégeoises. L’entreprise sidérurgique emploie, en parallèle, 170 personnes au Luxembourg, dont l’avenir reste incertain. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/archives)

Le plan de sauvetage de Liberty Steel par la Wallonie concerne ses activités liégeoises. L’entreprise sidérurgique emploie, en parallèle, 170 personnes au Luxembourg, dont l’avenir reste incertain. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/archives)

La région Wallonie travaille à un plan pour sauver Liberty Steel à Liège. Elle pourrait prêter 20 millions d’euros à l’entreprise sidérurgique, en échange de solides garanties.

Ce vendredi 19 mai sera une date fatidique pour Liberty Steel à Liège selon les informations de L’Echo. Le média belge rapporte que l’administrateur provisoire pourrait citer l’entreprise en faillite ce jour, car il s’agit de la fin du délai qu’avait fixé le tribunal. Pour une déclaration de faillite huit jours plus tard.

Mais après l’échec des trois précédents plans de reprise, la région de la Wallonie pourrait alors intervenir. Elle serait prête à proposer un prêt de 20 millions d’euros pour les activités liégeoises du sidérurgiste. Cela concerne 560 emplois sur les sites de Flémalle et Tilleur. Liberty Steel mettrait également 20 millions d’euros de son côté.

D’importantes garanties sont cependant demandées.

«Nous devons protéger notre prêt, mais nous ne savons toujours pas la nature exacte des garanties que Greensill possède encore sur les actifs liégeois de Liberty. Nous avons demandé une notification écrite qui confirme que les garanties de Greensill sont levées concernant les actifs liégeois», détaille le ministre de l’Économie, Willy Borsus, à L’Echo. En outre, la région requiert des informations sur le projet industriel de sa branche roumaine.

Ce plan devrait seulement permettre de «rouvrir un certain nombre de perspectives», mais les 40 millions sont considérés comme insuffisants pour une relance de l’activité pérenne.

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