Une première vague de licenciement aura lieu en juillet chez UBS/Credit Suisse. Une seconde est envisagée début 2025. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Une première vague de licenciement aura lieu en juillet chez UBS/Credit Suisse. Une seconde est envisagée début 2025. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Les syndicats Aleba, LCGB et OGBL ont annoncé la signature d’un plan social chez UBS/Credit Suisse. Environ 150 salariés sont potentiellement impactés. Une première vague de licenciement de 70 à 80 salariés est prévue pour ce mois de juillet.

Fin mai,avec Credit Suisse, après l’effondrement de la banque suisse . Un peu plus d’un an plus tard, le groupe UBS annonce la signature d’un plan social. «Le transfert prévu pour octobre du groupe Credit Suisse AG dans le groupe UBS AG et les fusions de six entités juridiques sont à l’origine de ce plan social», indique l’intersyndicale Aleba-LCGB-OGBL dans un communiqué diffusé ce mardi 25 juin. Ils disent déplorer que les salariés doivent «faire involontairement les frais de cette fusion».

Le plan social tel que signé la veille prévoit une première vague de licenciement pour juillet, qui touchera 70 à 80 salariés. Une seconde vague pourrait avoir lieu début 2025 et pourrait alors concerner 65 à 75 employés, indiquent les syndicats. Au cours des négociations, ces derniers ont défendu le droit à des conditions de départs avantageuses pour les employés salariés et sont parvenus à «couvrir la population entière jusqu’au 31 décembre 2025 inclus».

Le plan social tel que signé prévoit ainsi le paiement d’indemnités extralégales selon l’âge et l'ancienneté de chaque salarié, le paiement d’une prime sociale pour une partie des salariés, ainsi qu’une indemnité familiale pour les salariés ayant un ou plusieurs enfants à charge. Il prévoit aussi des mesures d’accompagnement pour les salariés licenciés, comme un budget d’outplacement ou de formation, un pool social et des conditions particulières pour les employés de plus de 50 ans.