Au Luxembourg, G4S est la plus grande société dans le secteur de la sécurité et de gardiennage, avec 1.200 salariés. (Photo: Shutterstock)

Au Luxembourg, G4S est la plus grande société dans le secteur de la sécurité et de gardiennage, avec 1.200 salariés. (Photo: Shutterstock)

L’OGBL et le LCBG ont fait savoir que la direction de G4S a convoqué la délégation du personnel à une entrevue afin d’entamer une procédure de licenciements collectifs. Au Luxembourg, G4S emploie 1.200 personnes.

À la fin de cette semaine, les partenaires sociaux et la délégation du personnel de la société G4S devraient connaître les détails d’un plan social au sein du plus grand prestataire en matière de sécurité et de gardiennage au Luxembourg avec quelque 1.200 salariés.

Il s’agirait du deuxième plan social dans l’histoire de ce secteur et, en même temps, du deuxième pour G4S qui, à l’époque, avait connu un sureffectif suite à la perte du marché de la Commission européenne et du refus de la direction de G4S de transférer les agents de sécurité concernés vers le cessionnaire du contrat de gardiennage. Depuis, les syndicats signataires de la convention collective de travail sectorielle ont heureusement réussi à y intégrer des clauses quant à la reprise de personnel en cas de perte de marché, obligeant les cédants à transférer les agents de sécurité vers le cessionnaire.

De plus, les acteurs sur le marché du gardiennage se sont multipliés au Luxembourg, accentuant encore un peu plus la concurrence sur un petit marché comme le Luxembourg. «Il faut souligner que le secteur de la sécurité privée n’a cessé de s’agrandir au cours des dernières années, et que le secteur compte aujourd’hui près de 22 entreprises présentes sur le marché», soulignent les deux syndicats dans un communiqué de presse commun.

Par ailleurs, la société G4S a notamment fait parler d’elle au cours des derniers mois , et suite à .

«Les syndicats se montrent tout particulièrement inquiets pour les 1.200 salariés de G4S, même si l’envergure du plan social n’est pas encore connue. L’OGBL et le LCGB s’opposent fermement à des licenciements secs et demandent à ce que des solutions internes et sectorielles soient privilégiées et négociées, notamment par le biais d’un plan de maintien dans l’emploi sectoriel. Cet instrument prévoit en effet toute une panoplie de mesures sociales, telles que le chômage partiel, le prêt temporaire de main-d’œuvre, la préretraite-ajustement, la réduction des temps de travail, etc.», indiquent encore les syndicats, qui ont déjà annoncé faire du maintien de l’emploi une priorité.