PingPong agit comme une facilitatrice d’e-commerce au bénéfice, au départ, des commerçants chinois. Elle possède des bureaux aux États-Unis, en Asie et son quartier général au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

PingPong agit comme une facilitatrice d’e-commerce au bénéfice, au départ, des commerçants chinois. Elle possède des bureaux aux États-Unis, en Asie et son quartier général au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Un des partners de PingPong a annoncé samedi que la fintech chinoise injecterait 100 millions d’euros d’investissement d’ici trois ans au Luxembourg, où elle a son quartier général européen depuis 2017.

PingPong renvoie la balle, un jeu de mot facile? La fintech chinoise a installé son quartier général européen au Luxembourg depuis fin 2016, d’abord dans le Lux Future Lab de BGL BNP Paribas, puis dans le même bâtiment que la Lhoft, rue du Laboratoire, depuis l’an dernier.

C’est à Luxembourg qu’elle a obtenu une licence d’établissement de paiement le 3 août 2017 par la Commission de surveillance du secteur financier. Cette joint-venture chinoise, née à Hong Kong et présente sur trois continents (en Chine, aux États-Unis et au Luxembourg), facilite la vie des commerçants chinois qui vendent des produits sur 18 plates-formes d’e-commerce, dont Amazon. Elle compte 45.000 clients, dont elle a jusqu’ici facilité le paiement de 10 milliards de dollars.

, un de ses partners, Luo Yonglong, aurait annoncé samedi soir à un événement que PingPong allait investir 100 millions d’euros dans les trois ans au Luxembourg. Cette bonne nouvelle s’inscrit dans un plan de développement beaucoup plus large, de 6,39 milliards de dollars au total, et est adossé à la nouvelle route de la soie du gouvernement chinois.

Selon le média américain, la fintech chercherait à obtenir une autre licence, de monnaie digitale, .