C’est le sport qui connaît la plus forte croissance aux États-Unis, selon la Sports & Fitness Industry Association: plus de 100 nouveaux terrains de pickleball sont construits chaque mois aux États-Unis.
«C’est un sport très dynamique, mais aussi très accessible», explique Valentin Quisquater, responsable marketing au sein de la société de communication Paragon, qui, avec son père, a joué un rôle déterminant dans l’implantation du pickleball au Luxembourg. «Cela peut être très intense.»
Le jeu se joue avec des raquettes et une balle en plastique, et bien qu’il ressemble beaucoup au tennis dans sa forme, il est, explique Valentin Quisquater, beaucoup plus facile à apprendre. «Au bout d’une demi-heure, on comprend les règles de base, on sait comment jouer et on commence à s’amuser.»
Le pickleball est également moins éprouvant que le tennis, ajoute-t-il, ce qui peut rendre les joueurs moins enclins à se blesser. Le jeu est accessible à tous les âges: «Vous pouvez mettre l’intensité que vous voulez dans le jeu… vous pouvez être très dur avec vous-même pendant deux heures ou être détendu.»
Décollage au Luxembourg
C’est Benoit Quisquater qui a introduit le sport au Grand-Duché l’année dernière en créant LetzPickleball et la commission pickleball, qui fait partie depuis le 2 mars de la Fédération luxembourgeoise de tennis. Ensemble, les Quisquater (Benoit le père et Valentin le fils) veulent accroître la visibilité de ce sport en incitant davantage de clubs de tennis locaux à le proposer et en menant des actions de sensibilisation dans les écoles. À terme, ils espèrent que la communauté se développera suffisamment pour organiser des tournois du type de ceux qui ont déjà lieu dans les pays voisins.
Valentin Quisquater cite quelques chiffres récents comme preuve de l’accessibilité du jeu pour les nouveaux joueurs: LetzPickleball – qui est donc le tout premier club de pickleball au Luxembourg – compte actuellement une soixantaine de membres. Et 400 joueurs ont essayé le sport depuis l’ouverture des terrains en mars 2022. «C’est un taux assez élevé de personnes qui continuent à jouer», observe-t-il.
«La commission pickleball invite tous les amateurs de tennis et de sports de raquette à venir découvrir ce sport lors d’une séance d’essai gratuite», peut-on lire dans un récent communiqué de presse de LetzPickleball, ajoutant que les municipalités, les écoles et les clubs sportifs sont également invités à la contacter.
Valentin Quisquater est confiant dans la croissance rapide de ce sport: «Nous jouons les lundis, mardis et jeudis, entre les deux clubs… L’année prochaine, nous ouvrirons sûrement une quatrième session. Ça va vite.»
LetzPickleball opère en effet sur deux sites, l’un à Arlon et l’autre au tennis club de Howald.
Pourquoi « pickle »?
Le jeu lui-même n’est pas nouveau: il a été inventé en 1965 aux États-Unis. Mais d’où vient son nom? La femme de l’un des inventeurs du jeu l’aurait un jour comparé à un type de bateau appelé «pickle boat», mais le chien de la famille s’appelait aussi Pickle. Des récits ultérieurs suggèrent que le chien a été nommé d’après le sport, et non l’inverse. Une autre histoire fait état d’une observation, faite par un autre des inventeurs, selon laquelle la façon de frapper la balle met l’adversaire «in a pickle» – «dans le pétrin», en français.
Cet article a été rédigé par en anglais, traduit et édité par Paperjam en français.