+6,9%. Le Statec publie ce lundi sa première estimation du PIB en volume pour l’année 2021, qui confirme l’effet rattrapage tant attendu après la première année de crise. En 2020, il avait diminué de 1,8%. Cela va même au-delà du simple rattrapage, puisqu’entre 2019 et 2021, le PIB augmente de 5%, précise Bastien Larue, chef de l’unité Conjoncture à l’institut de statistiques luxembourgeois. «Si on regarde les données trimestrielles, on était déjà, au troisième trimestre 2020, à un niveau supérieur à 2019», détaille-t-il.
Le PIB en valeur atteint alors un niveau de 73,313 milliards d’euros pour l’année 2021.
+0,5% au quatrième trimestre
Avec les chiffres annuels viennent aussi ceux du dernier trimestre 2021. Période durant laquelle le PIB a évolué de 0,5% par rapport au troisième et de 4,8% par rapport à la même période en 2020. Les chiffres du deuxième et du troisième trimestre ont été révisés, ceux du premier restent les mêmes. On était donc à +5,6% en un an au premier, +12,7% au deuxième et +4,8% au troisième.
Des niveaux légèrement supérieurs à ceux de l’Union européenne. calcule une hausse annuelle de 5,3% du PIB en 2021. Pour le quatrième trimestre, l’évolution était de 0,3% dans la zone euro et de 0,4% dans l’Union européenne par rapport au troisième trimestre 2021 alors qu’il était de 4,6% dans la zone euro et de 4,8% dans l’Union européenne par rapport au quatrième trimestre 2020. Le rattrapage des niveaux d’avant-crise ne s’est fait qu’en 2021.
La formation brute de capital en hausse
Dans le détail, au quatrième trimestre, la valeur ajoutée des activités financières et d’assurance diminue de 0,4% par rapport au précédent au Luxembourg. Celle du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration de 1,8%. Celle des services aux entreprises et la location augmente au contraire, de 1,8%. Les activités immobilières de 1,9%. L’industrie, y compris l’énergie et la distribution d’eau, de 5%. La valeur ajoutée de la construction diminue, quant à elle, de 2,8% en un trimestre. Alors que celle de l’administration publique, de l’éducation et de la santé augmente d’1,3%.
Les dépenses de consommation finales des ménages et institutions sans but lucratif baissent de 0,5% en un trimestre. Celles des administrations publiques augmentent de 2,5%. La formation brute de capital a augmenté de 6,4%, les exportations de 2.2% et les importations de 4.2%.
La dynamique de croissance devrait cependant ralentir pour la période de 2024-2026 pour revenir à des taux aux alentours de 2,2%, .