Il faut bien le reconnaitre, la dimension philanthropique n’est pas toujours celle qui vient immédiatement à l’esprit lorsque l’on évoque la gestion patrimoniale et successorale. Pourtant, elle constitue une perspective sincère et solide pour de plus en plus d’investisseurs, aux quatre coins de la planète. En effet, si c’est une tradition ancrée depuis près d’un siècle dans les pays anglo-saxons, la philanthropie a gagné les pays d’Europe et croît de manière exponentielle depuis une décennie.
Définissons !
Mais avant d’aller plus loin, éclaircissons les termes de notre énoncé. Ce qui définit la dimension philanthropique dans le cadre qui nous occupe aujourd’hui, c’est bel et bien le désintéressement personnel et la volonté de contribuer à une cause « plus grande que soi », à un but d’utilité publique. Précisons également que ce caractère désintéressé est contractuel. D’un point de vue strictement juridique, celui qui introduit des fonds personnels dans une perspective philanthropique n’obtient aucun retour, aucun avantage de quelque nature que ce soit en échange. « Il y a donc une réelle dimension philosophique et altruiste dans l’initiative philanthropique » indique Christophe Muller Becker.
Le moteur de l’action
Une initiative qui résulte d’ailleurs d’une vision, d’une volonté pure d’agir pour le bien commun, ou bien de s’engager pour une cause qui touche le philanthrope de près ou de loin. « Avoir connu personnellement la maladie, le handicap, ou avoir un proche qui les subit est un moteur déclencheur de ce type d’initiative » précise Noémie Ohayon avant de poursuivre : « la philanthropie est une manière de donner du sens à son patrimoine, de rendre ce que l’on a reçu à un moment de sa vie ». Nous avons tous en tête les grands philanthropes historiques tels que Getty, la fondation Carnegie et aujourd’hui Bill Gates par exemple. Mais il ne faut pas croire que cette initiative est cantonnée aux grandes fortunes exposées. Chacun peut faire une action philanthropique, si ce n’est en donnant de ses fonds c’est en donnant de son temps ! La génération Z notamment, sans doute plus réactive grâce aux outils digitaux et aux réseaux sociaux, a donné un tournant nouveau au don, à la mobilisation et à la levée de fonds pour des causes humanitaires ou environnementales.
La nécessité d’être accompagné
« J’aimerais donner, mais par où commencer ? », une interrogation bien légitime qu’entendent souvent les wealth planners d’Indosuez en charge de ces sujets. Il est vrai que les causes ne manquent pas mais très vite, le philanthrope vient à s’interroger sur la thématique, sur sa localisation, sur les canaux à adopter, isoler un but. « Nous orientons au quotidien nos clients philanthropes à mettre en place une fondation, qui leur permettra d’agir de la manière la plus lisible et concrète possible » précise Noémie Ohayon. Un propos que complète son confère Christophe Muller Becker : « l’appui et l’accompagnement d’un expert est une réelle valeur ajoutée. Nous mettons à la disposition de nos clients des outils permettant une action et un reporting complet de cette dernière, en correspondance totale avec leur volonté de départ. »
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