Laurent Issaurat, Head of Art Banking chez Société Générale Private Banking. (Photo: ©Studio Cabrelli Portraits)

Laurent Issaurat, Head of Art Banking chez Société Générale Private Banking. (Photo: ©Studio Cabrelli Portraits)

Définie comme un sentiment qui pousse les hommes à venir en aide aux autres, la philanthropie représente des enjeux d’accompagnement et d’expertise pour le wealth management. Rencontre avec Laurent Issaurat, Head of Art Banking chez Société Générale Private Banking.

Lorsque l’intention généreuse rencontre un intérêt pour les arts, le champ des possibles est immense. Dans le secteur de la culture et des arts, la philanthropie est souvent appelée «mécénat», un terme qui évoque des noms illustres, tels que François 1er et son génial protégé, Léonard de Vinci. Au fil des siècles, le mécénat artistique s’est démocratisé, en partie grâce au soutien des pouvoirs publics, aux déductions fiscales, mais aussi aux initiatives structurantes telles que la création, dans le Grand-Duché, en 2008, de la Fondation de Luxembourg. Mais au-delà des dispositifs publics, c’est sur l’extraordinaire diversité des modalités d’action qu’il convient d’insister.

Le mécénat à la portée de toutes les bourses

Tout d’abord, le mécénat ne se limite pas à des dons financiers, et peut prendre la forme de dons en nature (d’œuvres d’art, notamment), de béné­volat ou de réseautage. Par ailleurs, le mécénat est aujourd’hui à la portée de toutes les bourses. Par exemple, des cercles de «bienfaiteurs» sont adossés à la plupart des musées et permettent, à partir de quelques centaines d’euros par an, de soutenir généreusement ces institutions, de se familiariser avec leurs équipes de direction et curatoriales, de bénéficier de riches programmes événementiels, et de rencontrer d’autres donateurs, aux profils et expériences variés. En pratique, il s’agit d’un moyen très efficace de «mettre le pied à l’étrier», et de commencer en douceur un cheminement philanthropique dans le monde des arts, nourri d’expériences et de rencontres.

C’est de par la mobilisation de nos équipes autour de chaque situation individuelle que notre maison se positionne comme une véritable banque relationnelle.

Laurent IssauratHead of Art BankingSociété Générale Private Banking

D’autres voies demandent un engagement personnel et financier plus significatif, comme la création de prix d’art, de résidences d’artistes, de festivals ou bourses de recherche, voire de musées privés ou autres lieux consacrés à la culture. Pour l’ensemble de ces choix, il existe des manières plus astucieuses que d’autres de procéder, qu’il convient de calibrer en tenant compte de facteurs aussi divers que les centres d’intérêt des mécènes, leurs motivations profondes, leur environnement familial, leurs calendriers d’intervention et leurs ressources financières, pour ne citer que quelques paramètres-clés. «Il est, de ce fait, indispensable de réfléchir au projet dans sa globalité. Les modalités juridiques, financières et fiscales découlent du projet, et non l’inverse», explique Laurent Issaurat.

Les modalités juridiques, financières et fiscales doivent découler du projet philanthropique, et non l’inverse.

Laurent IssauratHead of Art BankingSociété Générale Private Banking

«C’est de par la mobilisation de nos équipes d’ingénierie patrimoniale, la philanthropie et l’art banking, autour de chaque situation individuelle, que notre maison se positionne comme une véritable banque relationnelle et accompagne ses clients et clientes dans la globalité de leurs parcours de vie», conclut Laurent Issaurat.

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