Une fusée Electron (ici, la mission précédente à la mi-juin) n’a pas pu mettre les sept satellites en orbite suite à un problème de moteur. (Photo: Rocket Lab)

Une fusée Electron (ici, la mission précédente à la mi-juin) n’a pas pu mettre les sept satellites en orbite suite à un problème de moteur. (Photo: Rocket Lab)

Kleos Space a eu le nez creux: la start-up luxembourgeoise devait lancer ses satellites avec l’américaine Rocket Lab avant de changer de lanceur. Ça tombe bien: Electron a perdu les satellites… avec de la technologie luxembourgeoise dans un autre satellite.

Le «13» a été «fatal» à Rocket Lab. À peine trois semaines après son dernier succès, la start-up américaine d’origine néo-zélandaise a perdu, le 4 juillet, sa fusée Electron avec sept satellites à bord.

«Nous présentons nos sincères excuses à nos clients Spaceflight, Canon Electronics, Planet et In-Space Missions pour la perte de leurs charges utiles. Nous savons que beaucoup de gens ont mis leur cœur et leur âme dans ces vaisseaux spatiaux. L’anomalie d’aujourd’hui nous rappelle que le lancement spatial peut être impitoyable, mais nous identifierons le problème, le corrigerons et reviendrons en toute sécurité sur la rampe de lancement dès que possible», a déclaré Peter Beck, fondateur et CEO de Rocket Lab, .

Rocket Lab avait été un temps le lanceur choisi par la start-up luxembourgeoise Kleos Space pour ses satellites d’observation de la Terre… et surtout des océans. Avant que les Luxembourgeois ne préfèrent se tourner vers le lanceur indien, PSLV C49, à partir du site de lancement Sriharikota. Pandémie de Covid-19 oblige, la première grappe de quatre satellites n’a pas encore pu être lancée à une orbite qui offrira même davantage d’océans à observer.

Mais un peu de Luxembourg est parti en fumée: sa nouvelle technologie de collecte de données (charge utile radio définie par logiciel) était justement intégrée dans un Faraday-1 d’In-Space vers une orbite héliosynchrone.

Les sept satellites ont fini dans l’océan Pacifique.