Au Luxembourg, les enfants âgés de 4 ans au 1^er septembre sont tenus par la loi de fréquenter l’école. La scolarité obligatoire dure 12 années consécutives. «Nous comprenons que, selon la loi, les enfants sont obligés d’aller à l’école. Cependant, la pandémie a également entraîné des mesures extrêmes et les parents ne devraient pas être pénalisés pour avoir pris des mesures visant à protéger leurs enfants dans des moments extraordinaires», a déclaré Ana Sofia Brás de Azevedo.

Pour sa part, le ministre de l’Éducation,  (DP), insiste sur le fait que le nombre d’infections parmi les élèves et les enseignants reflète la propagation du virus dans la société en général.

Entre le 23 et le 29 novembre, il y a eu 700 cas de coronavirus dans les écoles luxembourgeoises, ce chiffre est passé à 758 la semaine suivante et à 890 la semaine du 7 décembre. Le gouvernement a également introduit un nouveau palier dans son évaluation. Mais alors qu’il n’y avait initialement que trois scénarios envisagés dans les écoles – des cas isolés aux suspicions d’infection parmi les élèves et les enseignants d’un même groupe –,  en novembre, qui reflète une contagion plus large au sein de la communauté scolaire et entre les différentes classes.

Des critiques de l’opposition et des syndicats

Le gouvernement a en tout cas été critiqué par les partis d’opposition, mais aussi par les syndicats d’enseignants, ou pour ne pas avoir pris de mesures supplémentaires pour contenir le virus dans les écoles. L’Allemagne, par exemple, a fermé des écoles au milieu du mois de décembre pour permettre aux élèves de s’isoler avant toute réunion de famille à Noël.

Le Premier ministre (DP)  que les écoles resteraient fermées au cours de la semaine du 4 au 8 janvier,