«Record absolu pour une première journée. Du jamais-vu!», réagit (CSV), présidente de la Commission des pétitions à la Chambre des députés.
Ouverte à la signature ce mercredi 13 juillet, avait déjà dépassé les 4.500 signatures nécessaires à un débat public le soir même à 18h pour atteindre 4.708 signatures.
La pétitionnaire, Sabrina Litim, décrit un mode de travail «qui permet de limiter les déplacements et leur impact écologique destructeur, de réduire significativement les embouteillages et de favoriser le bien-être des salariés en améliorant leur équilibre vie privée/vie professionnelle». Elle admet que le télétravail a «aussi eu pour effet de réduire les échanges informels dans l’entreprise, d’isoler certains collaborateurs et de réduire la créativité de l’esprit d’équipe». C’est pour cela qu’elle juge les deux jours par semaine équilibrés.
Revoir les limitations fiscales et de sécurité sociale
Il faut encore que les signatures soient validées, même si le quota devrait largement être atteint, sachant qu’il reste 42 jours pour participer à la pétition. Et débat public ne veut pas dire loi. Pour rappel et sur le même thème, . Surtout que les frontaliers sont limités par des quotas de jours (19 pour les Allemands, 34 pour les Belges, 29, et ) à partir desquels ils sont imposés dans leur pays de résidence. Et par la limite de 25% de travail effectué à domicile après laquelle ils sont affiliés à la sécurité sociale de leur pays de résidence, . Ce qui représente moins de deux jours par semaine.
«Les limitations fiscales et de sécurité sociale de l’ancien monde doivent être revues à la hausse», écrit la pétitionnaire. «Cela permettrait de retirer le meilleur des deux mondes en développant un mode de travail hybride plus respectueux de l’environnement, tout en maintenant la dynamique positive des interactions sociales en entreprise et en améliorant le pouvoir d’achat des ménages compte tenu de la hausse des coûts du carburant.»
Si le débat ne mène pas à une loi, il pourrait, peut-être, pousser davantage le Luxembourg à échanger avec ses voisins sur le sujet.