Benjamin Blasco (Petit Bambou) a littéralement hypnotisé la salle, mercredi soir, au Knokke Out, pour le deuxième round des Start-up Stories. (Photo: Jan Hanrion / Maison Moderne)

Benjamin Blasco (Petit Bambou) a littéralement hypnotisé la salle, mercredi soir, au Knokke Out, pour le deuxième round des Start-up Stories. (Photo: Jan Hanrion / Maison Moderne)

L’application de relaxation Petit Bambou et la solution d’adaptation de contenu d’un site internet à son audience Adapti.me rejoignent Zortify et Zero.1, en finale de la première édition des Start-up Stories, organisées par le Paperjam Business Club.

Dans le Knokke Out, aux rives de Clausen, la salle a baissé d’un ton. Comme hypnotisée par la seule voix de Benjamin Blasco. Car le cofondateur, avec Ludovic Dujardin, de l’application de méditation et de relaxation, est le seul entrepreneur qui soit venu aux Start-up Stories sans slide.

La belle histoire de cette application lancée en 2014 avec 60.000 euros et devenue rentable six mois après sa sortie dans les stores et un an après les premières lignes de code n’en finit pas de convaincre. Personne, mercredi, n’a songé à trouver «désagréable» l’expérience de méditation, à l’instar de pour critiquer l’essor de ces applications de méditation, de yoga ou de relaxation avant d’aller se coucher.

À force de pitcher, Antoine Granjon (Adapti.me) en manie parfaitement les codes. (Photo: Jan Hanrion / Maison Moderne)

À force de pitcher, Antoine Granjon (Adapti.me) en manie parfaitement les codes. (Photo: Jan Hanrion / Maison Moderne)

Qualifiée pour la finale de la mi-décembre de ce premier concours qui permet à des startuppers de pitcher leur projet en trois minutes chacun au Luxembourg, Petit Bambou sera rejointe par Adapti.me. Oublié l’étudiant de Sup de Pub Antoine Granjon, qui termine son MBA par un projet... qui deviendra une start-up luxembourgeoise trois mois plus tard. L’entrepreneur, , a pris l’habitude de se vendre.

La mécanique est bien huilée autour de ce produit qui permet à un site internet d’adapter le contenu de ce que voit l’internaute en fonction de son profil. Une femme de 35 ans qui aime les bolides ne verra pas le même site qu’un homme de 58 ans qui préfère cuisiner.

UFT, avec sa solution de bus à la demande Charlie24 et son SOS dépannage alternatif à l’ACL, et Food4All, avec son ambition de réduire les déchets des supermarchés, peuvent encore être repêchées pour la finale.

Le troisième round des et sera consacré aux fintech de la Lhoft (Luxembourg House of Financial Technology). Les photos du deuxième round sont disponibles .