Le group chief investment officer de Quintet Private Bank, Bill Street, présentait son analyse de l’économie mondiale, des marchés financiers et des principales classes d’actifs. (Photo: Quintet private bank)

Le group chief investment officer de Quintet Private Bank, Bill Street, présentait son analyse de l’économie mondiale, des marchés financiers et des principales classes d’actifs. (Photo: Quintet private bank)

Quintet Private Bank a rendu lundi son «Counterpoint», une analyse de l’économie mondiale et des marchés financiers, dans lequel elle estime que l’expansion mondiale se poursuivra cette année. Mais des approches alternatives seront nécessaires de la part des investisseurs.

«L’expansion de l’économie mondiale se poursuivra cette année, mais les investisseurs devront composer avec une importante volatilité des marchés et de la situation géopolitique», estime le group chief investment officer de Quintet Private Bank, Bill Street, qui présentait lundi «Counterpoint», une analyse de l’économie mondiale, des marchés financiers et des principales classes d’actifs. Il faudra «envisager des approches alternatives pour réaliser des performances durables dans ce contexte de faibles rendements», ajoute-t-il.

Concernant les marchés d’actions, Bill Street souligne que les États-Unis et des marchés émergents comme la Chine, l’Inde et l’Europe de l’Est offrent des perspectives prometteuses. «Alors que beaucoup sont convaincus que l’année 2020 sera marquée par d’importants mouvements de correction, nous pensons que les actions peuvent continuer à produire des performances positives», estime-t-il.

Le secteur informatique historiquement solide et celui de la santé, qui continue à bénéficier de moteurs de croissance structurels, semblent particulièrement attrayants, selon Bill Street.

Une année difficile pour les investisseurs obligataires

Les investisseurs obligataires connaîtront selon l’analyse une nouvelle année difficile, bien que les obligations d’entreprises et les titres de créance des marchés émergents soient susceptibles d’offrir de meilleures performances. L’optimisme est de rigueur quant aux obligations européennes à haut rendement et à la dette des marchés émergents libellée en monnaie locale.

Concernant le pétrole, Bill Street anticipe un maintien de la pression sur les prix dans la mesure où les avantages en termes de coûts et la demande se tarissent. Optimiste à l’égard du yen japonais, de la livre sterling et de la couronne norvégienne, il observe qu’une allocation élevée en liquidités peut freiner la performance du portefeuille. Il juge donc opportun de réaffecter une partie des avoirs liquides vers des obligations de grande qualité et à courte duration ou d’envisager une allocation plus élevée en or.

En effet, les cours de l’or, qui ont fortement augmenté en 2019, devraient être étayés en 2020 par la poursuite des achats des banques centrales. «Le volume croissant de titres de créance à rendement négatif rend l’or relativement plus attrayant et plus efficace que les obligations en termes de diversification», conclut-il.