Si le Parquet évoque «un groupe immobilier» sans le citer, il s’agit sans doute du groupe Cenaro, déclaré en faillite le 26 janvier dernier.  (Photos: Matic Zorman/Maison Moderne/archives)

Si le Parquet évoque «un groupe immobilier» sans le citer, il s’agit sans doute du groupe Cenaro, déclaré en faillite le 26 janvier dernier.  (Photos: Matic Zorman/Maison Moderne/archives)

Le Parquet de Luxembourg a indiqué, ce jeudi 2 février, que des perquisitions et une arrestation avaient été conduites, la veille, mercredi, «dans le cadre d’une enquête en cours contre un groupe immobilier». Il s’agit selon toute vraisemblance du groupe Cenaro.

La procédure semble suivre son cours dans le cadre de l’affaire Cenaro. En proie à des difficultés financières, le CEO du groupe, , actée au Registre de commerce et des sociétés en date du 26 janvier. Des plaintes déposées auprès de la justice luxembourgeoise ont déclenché également une instruction judiciaire, pour des faits d’abus de confiance, d’escroquerie, de faux et usage de faux, d’abus de biens sociaux et banqueroute frauduleuse. Elle est notamment .

Mercredi 1er février, une étape de plus a été franchie. Le Parquet de Luxembourg indique en effet que, dans le cadre de «l’enquête en cours contre un groupe immobilier, une quarantaine d’enquêteurs du service de police judiciaire (SPJ) ont effectué, sur mandat du juge d’instruction, des perquisitions dans des établissements financiers, bureaux et domiciles dans l’arrondissement judiciaire de Luxembourg».

Si le Parquet ne donne aucune information sur le groupe immobilier en question, il s’agit sans guère de doute possible du groupe Cenaro.

Une personne placée en détention préventive

Ces perquisitions ont conduit à la saisie d’objets et documents destinés à la manifestation de la vérité. Le Parquet évoque aussi «d’importantes saisies patrimoniales».

Les enquêteurs présents ce mercredi ont également procédé à l’arrestation d’une personne, qui a été rapidement interrogée par le juge d’instruction. Ce dernier a ordonné son placement en détention préventive. Contacté, le Parquet n’a pas communiqué davantage de détails sur ces faits, ni sur l’identité de la personne arrêtée. Il rappelle cependant que, malgré cette mise en détention, «en vertu du principe de présomption d’innocence, toute personne qui se voit reprocher une infraction est réputée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement démontrée».