Après ou encore , un autre ingrédient phare est exposé à un risque de pénurie: l’eau pétillante fabriquée à l’aide de gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2).
En Italie, Acqua Sant’Anna a arrêté début juillet ses lignes de production utilisant du CO2, car l’entreprise ne parvenait plus à s’en procurer sur le marché des commodités, relaient différents médias spécialisés.
«Le CO2 n’est pas disponible et tous nos concurrents sont dans la même situation. Nous sommes désespérés, c’est un autre problème très grave qui vient s’ajouter aux augmentations record des prix des matières premières et à la sécheresse qui épuise les sources», a indiqué, à la presse économique italienne, Alberto Bertone, PDG de la marque. Cette dernière se revendique comme étant le leader européen de l’eau gazeuse.
Les fabricants luxembourgeois restent sereins
Renseignements pris auprès de la marque , qui commercialise depuis les années 1950 son eau pétillante, le Luxembourg échapperait à la menace. «Nous utilisons notre propre gaz carbonique provenant de notre source Rosport. C’est la seule source carbogazeuse au Luxembourg», explique à Paperjam , directeur des Sources Rosport.
«Nous n’avons pas de risque de pénurie pour l’instant», confirme la marque Lodyss, qui est entrée sur le marché luxembourgeois . Le directeur de la , Mathias Lentz, explique que son entreprise n’achète pas du CO2 industriel, mais «[utilise] du CO2 naturel de la région du Vulkaneifel, en Allemagne».
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Le producteur des bières Bofferding et Battin ajoute ne pas être un «gros» consommateur: «Nous achetons seulement 5% de notre consommation globale en CO2 pour tous les produits de la Brasserie Nationale.» Enfin, l’entreprise recycle le CO2 généré pendant la fermentation de ses bières.
Pas d’inquiétude donc pour les marques luxembourgeoises, qui n’attendent toutefois pas un effet de vases communiquants sur leurs volumes de vente suite aux difficultés du producteur italien. Lodyss dit se concentrer sur les marchés luxembourgeois, belge et français, tandis que Rosport souligne que la marque italienne Acqua Sant’Anna n’est quasiment pas distribuée au Grand-Duché.