À chaque crise, sa solution. En pleine pandémie, lorsque la demande a chuté de 80% de la part des clients, majoritairement professionnels, de Peintures Robin, l’entreprise d’Useldange au chiffre d’affaires annuel de 25 millions d’euros .
Aujourd’hui, (bois, acier…) touche le secteur de la construction. Et n’épargne pas certains produits, comme la peinture. Alors qu’en parallèle, la SuperDrecksKëscht (SDK) récolterait plusieurs milliers de tonnes de peinture par an, ensuite incinérées. Peintures Robin a donc décidé de collaborer avec le centre de recyclage pour récupérer cette matière inutilisée. Et en faire de nouvelles peintures. Reprise, retravaillée, rééquilibrée, elle passe ensuite un test qualité pour être mise dans de nouveaux pots de la nouvelle gamme «Robin Loop».
Déjà 4.000 litres produits
Le projet pilote a mené à la commercialisation de 10 palettes, soit 320 seaux au total, de 12,5 litres chacun. Et vu son succès – quasiment tout le stock a été écoulé, selon le CEO, Gérard Zoller – l’entreprise de 105 salariés a déjà commencé la production de nouveaux, le but étant d’atteindre une certaine régularité.
Prix et coûts précis n’ont pas encore été fixés. L’investissement, de son côté, se calcule surtout en temps de travail pour «mettre en place le processus de vidange des anciens seaux, de logistique, de mise en place d’un système de qualité béton», précise-t-il. Pour l’instant, on parle seulement de peinture blanche et de clientèle professionnelle. La gamme pourrait s’étendre par la suite.