«On peut être voisins et ne pas s’aimer, mais ici, on la chance d’être voisins et de s’apprécier en plus», a déclaré Xavier Bettel, lors de la conférence de presse organisée en milieu de journée, dans le cadre de la visite de travail du ministre-président de la Wallonie Elio Di Rupo. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

«On peut être voisins et ne pas s’aimer, mais ici, on la chance d’être voisins et de s’apprécier en plus», a déclaré Xavier Bettel, lors de la conférence de presse organisée en milieu de journée, dans le cadre de la visite de travail du ministre-président de la Wallonie Elio Di Rupo. (Photo: Matic Zorman/Maison Moderne)

Le ministre-président de la Wallonie, Elio Di Rupo, était au Luxembourg ce mercredi 16 juin pour une visite de travail. Il a notamment échangé avec Xavier Bettel et Franz Fayot, et ils ont préparé la réunion en format «Gaichel» qui aura lieu le 7 juillet.

Quelques jours après en lien avec le télétravail des frontaliers belges, le ministre-président de la Wallonie, Elio Di Rupo, était au Luxembourg ce mercredi 16 juin pour une visite de travail. Il a rencontré le Premier ministre (DP) et le ministre de l’Économie (LSAP).

«On peut être voisins et ne pas s’aimer, mais ici, on la chance d’être voisins et de s’apprécier en plus», a déclaré Xavier Bettel, lors de la conférence de presse organisée en milieu de journée. La visite de travail a notamment permis de préparer la réunion en format «Gaichel» – réunion commune des gouvernements luxembourgeois et belge – qui aura lieu le 7 juillet au Luxembourg.

Le train Bruxelles-Luxembourg évoqué

«Nous avons déjà anticipé de futures réunions pour intensifier les liens entre la Wallonie et le Luxembourg. Nous avons décidé de nous revoir, qu’il y ait un travail intercabinet, d’y associer également le ministre-président de la Communauté germanophone, et de faire le point très régulièrement», a précisé Xavier Bettel.

Le Premier ministre est également revenu sur le sujet du train Bruxelles-Luxembourg, en listant toutes les gares desservies par ce train. «Je comprends que l’on parle d’environnement, mais comment expliquer aux gens qu’ils vont mettre trois heures pour faire 200 kilomètres? Il est honteux que ceux qui veulent rejoindre les capitales européennes que sont Luxembourg-ville, Bruxelles ou Strasbourg préfèrent passer par Paris, donc je continuerai à me battre pour que Luxembourg ne soit pas le triangle des Bermudes des connexions rapides entre les trois capitales européennes», a-t-il insisté.

Un souhait partagé par Elio Di Rupo, qui en appelle à l’Union européenne: «C’est une situation clairement insatisfaisante, il faut insister pour que l’UE puisse mettre des moyens financiers sur la table.»

Di Rupo pour les 48 jours de télétravail autorisés

Interrogé sur le P+R de Viville-Arlon, , Elio Di Rupo dit «partager la déception des frontaliers. La SNCB n’a pas été très encourageante, mais il faut reprendre le dossier et insister. Une étude de besoins est en cours, me dit-on, pour pouvoir vérifier et quantifier la demande, mais il est clair que c’est un investissement qui a sa signification.»

Le ministre-président de la Wallonie a également évoqué le télétravail et les négociations en cours pour passer de : «J’y suis très favorable, et je défendrai ce point de vue.»