L’exposition universelle «reste une vitrine importante pour un pays, une manière de se présenter à l’international, avec ses valeurs, ses priorités, son économie», selon le ministre de l’Économie, Franz Fayot (LSAP). (Photo: Meco)

L’exposition universelle «reste une vitrine importante pour un pays, une manière de se présenter à l’international, avec ses valeurs, ses priorités, son économie», selon le ministre de l’Économie, Franz Fayot (LSAP). (Photo: Meco)

Le pavillon du Luxembourg à l’Exposition universelle d’Osaka sera circulaire: démontable, transportable, modulable et construit avec des matériaux réutilisables. Son empreinte carbone devra être nulle. Une manière de symboliser un Luxembourg qui s’oriente vers une économie décarbonée, selon Franz Fayot.

Lors de l’Exposition universelle d’Osaka, qui aura lieu en 2025 et à laquelle , le pavillon du pays sera «résolument circulaire», selon le ministre de l’Économie, (LSAP). Celui-ci faisait le point, mercredi, sur l’exposition universelle avec le président de la Chambre de commerce, .

Le pavillon sera donc conçu dans un «esprit de circularité»: démontable, transportable, modulable, la conception implique aussi une réflexion sur les matériaux utilisés, leur durabilité et leur réutilisation.

Ainsi, s’il suit les directives du cahier des charges de l’appel à projets lancé en février 2022, le pavillon devra «avoir une empreinte zéro en matière d’émissions carbone», assure Franz Fayot. À la suite de l’Expo 2025, le bâtiment aura une «seconde vie», soit avec une deuxième destination après les six mois de l’événement, soit en utilisant les matériaux pour une autre construction.

De telles bonnes intentions étaient d’ailleurs déjà présentes concernant le pavillon luxembourgeois de l’Exposition universelle de Dubaï. Après l’événement, le bâtiment devait revenir au Luxembourg. Mais le coût de l’opération s’est révélé . L’espoir de trouver un repreneur pour cette construction de 32 millions d’euros a ensuite fait long feu. Jusqu’à ce qu’elle soit tout simplement cédée à Dubaï pour limiter les frais.

«Vitrine importante»

Pour autant, le jeu en vaut la chandelle, selon le ministre de l’Économie: certes, «pour certains», l’Exposition universelle est un «modèle du passé, qui existe depuis plus d’une centaine d’années et qui est légèrement dépassé», admet Franz Fayot. «Mais cela reste une vitrine importante pour un pays, une manière de se présenter à l’international, avec ses valeurs, ses priorités, son économie.»

Le pavillon sera ainsi «le symbole ou le signal que nous voulons donner», à savoir: «Le Luxembourg est un pays qui s’oriente vers la circularité, la durabilité, vers une économie qui sera décarbonée, digitale et résolument circulaire.»

Un jury sélectionnera le projet gagnant au début du mois de juin 2022.