fait un pas de plus. Après avoir indiqué, à l’occasion des vœux de Nouvel An du LSAP, fin janvier, qu’elle était prête à prendre la conduite de la campagne pour les élections législatives de l’automne, la vice-Premier ministre et ministre de la Santé s’est dite «prête» à prendre ses responsabilités, autrement dit à endosser le rôle de Premier ministre, à l’issue des élections.
«J’ai pris le temps de réfléchir, de savoir si j’avais la force nécessaire», a-t-elle dit à RTL. Parmi ses lignes rouges, elle a indiqué être particulièrement vigilante à la privatisation rampante des soins de santé. À propos de la réduction du temps de travail hebdomadaire, elle a souhaité un débat à partir du rapport que le ministre du Travail, (LSAP), doit rendre public sous peu. «C’est une problématique très complexe, il faut en voir les bons aspects et les mauvais aspects avant de prendre une décision.»
La femme politique préférée des Luxembourgeois, devant le ministre des Affaires étrangères Jean Asselborn, a reconnu que son principal concurrent, (CSV), «était une personnalité intéressante», qui allait amener «de la motivation» et «qu’il avait eu des mois pour se préparer» à cette échéance. Elle s’est toutefois demandé pourquoi le CSV n’avait pas pu faire émerger une autre personnalité.