Paul Wurth a notamment transformé un haut fourneau de NLMK en Russie avec la technologie de pointe du groupe. (Photo: Paul Wurth)

Paul Wurth a notamment transformé un haut fourneau de NLMK en Russie avec la technologie de pointe du groupe. (Photo: Paul Wurth)

À l’heure de fêter ses 150 ans, le groupe luxembourgeois Paul Wurth a présenté des résultats globalement en hausse et des projets liés à la lutte pour un meilleur environnement qui doivent lui permettre d’affronter sereinement le 21e siècle.

Œuvrant principalement dans la mouvance de l’industrie sidérurgique, le groupe d’ingénierie Paul Wurth a subi, lui aussi, les difficultés du secteur liées à , au problème persistant des surcapacités et à différents processus de restructuration.

Malgré ces vents contraires, le management a quand même pu présenter des résultats encourageants aux actionnaires lors de l’assemblée générale qui s’est tenue ce 12 mai au siège luxembourgeois. Le chiffre d’affaires 2019 est en hausse de 12,8% à 479,2 millions d’euros, et le bénéfice affiche aussi (14,1 millions en 2018).

Le groupe, qui fête cette année ses 150 ans – la cérémonie officielle est déjà reportée à 2021 –, a enregistré pour 426 millions d’euros de nouvelles commandes, en deuxième moitié d’année.

Dans son communiqué, le groupe pointe que, à côté de ses activités traditionnelles, la nouvelle entité Paul Wurth Geprolux, active en construction civile, a connu une hausse de son activité de 50% l’an dernier. Elle est impliquée dans de nombreux grands projets au Luxembourg, ce qui donne une visibilité au groupe à l’intérieur des frontières.

Le groupe se rassure grâce aux bons résultats obtenus l’an dernier. Ils lui permettront de mieux résister, cette année, à la crise du coronavirus qui paralyse une grande part de ses activités et celle de ses clients.

Miser sur la réduction de CO 2

Mais Paul Wurth continue de miser sur l’avenir, en plaçant de plus en plus l’accent sur des solutions respectueuses de l’environnement et climatiquement neutres pour l’industrie sidérurgique, contrainte de se transformer rapidement dans le respect de l’accord de Paris sur le climat.

Le groupe propose notamment des technologies de réduction du CO2 pour aider ses clients à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à améliorer l’efficacité énergétique de leurs installations existantes.

Dans une perspective à plus long terme de production d’acier sans carbone, il a pris , avec comme objectif de devenir un partenaire crédible dans les technologies basées sur l’hydrogène.