Partir en vacances, c’est pour moi un changement de paradigme par rapport au rythme «normal» plein de séances, sessions, réunions, débats. Me ressourcer, prendre plaisir de grandes visions, élargir les horizons.
Qui donc mieux que Gilbert Pregno pour m’accompagner en vacances? Cet air italien de bonne cuisine «all’amatriciana», cette chevelure symbole de profonde liberté et de bonne volonté, promesse de partage sur le sujet des droits de l’Homme.
Et puis partir ensemble en Italie. Car #VakanzDoheem («vacances chez soi») pourra, pour nous deux, se traduire en mode italien: pour Gilbert de nom et d’origine, et pour moi le pays de Dante et de Michelange étant ma deuxième patrie après de longues et belles années d’études à Rome. Partir en moto, sentir le vent en face et se frayer un chemin sur les merveilleuses routes qui longent les côtes rocheuses. Avec une vue imprenable sur les eaux bleu marine et les impressionnants pins qui se penchent sur des siècles d’histoire humaine écrite très souvent à la couleur du sang.
Peut-être rendre visite à nos amis réfugiés sur les îles dramatiquement fameuses, rencontrer les gens, et le soir nous retirer pour discuter de la situation. Encourager les bénévoles, partager avec les autorités, réfléchir sur un meilleur fonctionnement de l’Europe.
Nous renseigner sur les plantations d’oranges au sud de l’Italie où des milliers d’immigrés africains sont traités comme des esclaves modernes. Pourquoi ne pas partager un repas avec eux? Et revenir avec la forte volonté de continuer à changer ce monde vers le mieux.
Humblement, j’ai besoin de personnes comme Gilbert pour me souvenir de ce qui m’a fait sauter dans le grand bain de la politique: la soif de justice pour chaque personne! C’est le combat le plus dur des années à venir. Sans doute, avec Gilbert, je partage notre responsabilité primordiale pour le climat. Eh oui, nous voulons aussi construire des villes plus durables, adoucir la mobilité, équilibrer l’économie, renforcer la participation. Mais qu’en est-il de la dignité de chaque être vivant? De chaque être vivant? De ceux que nous ne voyons pas, ne connaissons pas, ne rencontrons pas? Car celui qui a le cœur pour le plus faible vit un engagement vraiment fort.
Gilbert, je t’apprécie pour le cœur que tu engages pour chacune et chacun. Humblement, j’ai besoin de témoins comme toi. Parlons, partageons, je veux apprendre.
Andiamo, Gilberto, ci si vuole la pasta, un buon vino rosso e una bella crema di mirto sardo!