Le nouveau point de vente de la Pâtisserie Hoffmann est sur de bons rails, pourrait-on résumer ce 1er septembre. C’est aujourd’hui qu’il ouvre ses portes sur l’avenue de la Liberté, à l’angle de la rue Dicks.
«Nous aurons d’ailleurs un peu plus tard une terrasse sur cet axe, qui renforcera la capacité de l’établissement», explique son patron, Jean-Marie Hoffmann.
Il a choisi pour ce nouveau point de vente un thème de circonstance: le tram, puisqu’il est voisin de l’arrêt Place de Paris. Du bas du large comptoir en L customisé à la façon d’une locomotive ornant le sol, l’intérieur est un hommage à ce moyen de locomotion étroitement lié à l’histoire de la capitale.
Dans l’offre figurent des spécialités sucrées mais aussi salées dédiées aux nombreux travailleurs du quartier seront proposées, ainsi que les pains et viennoiseries pour lesquelles le Luxembourgeois a remporté le titre de vice-champion du monde en 1996.
Une dizaine de places assises sont aussi prévues à l’intérieur de cette espace de près de 200 m2 résolument lumineux.
Un réseau en évolution
Après cette ouverture dans la capitale, une autre se profile déjà pour l’année prochaine dans le quartier de la Cloche d’Or. 2024 devrait aussi être marqué par le déménagement de l’enseigne dans une cellule plus spacieuse au sein du centre commercial Topaze, à Mersch. Plus au Nord, à Echternach, la pâtisserie va fermer ses portes en novembre prochain. Le patron justifie ce choix par le manque de passage dans la ville et son éloignement géographique de son atelier, situé à Wormeldange-Haut.
Nous sommes sur le point d’atteindre le maximum de la capacité de production dans notre atelier central.
«Nous sommes sur le point d’atteindre le maximum de la capacité de production dans notre atelier central», confie d’ailleurs l’entrepreneur. Ce dernier doit donc jongler avec cette contrainte mais aussi celle du difficile recrutement de la main-d’œuvre qui, de son propre aveu, le freine dans ses projets d’expansion.
Voilà pourquoi après l’ouverture à la Cloche d’Or fin 2024, l’approche de l’enseigne est plutôt de croître sur ou à proximité de ses implantations actuelles. «Nous regardons à une piste sur Remich», confie Jean-Marie Hoffmann, avant d’ajouter que son point de vente de Bettembourg devient trop étroit. La prospection est lancée.
La Pâtisserie Hoffmann avait ce qui lui avait permis d’étendre sa présence dans le pays. Aujourd’hui, l’entreprise emploie quelque 275 salariés. À noter que son fondateur de 56 ans est aussi engagé en politique. Après avoir concouru aux élections communales de juin dernier pour le CSV, il est en lice aux législatives pour ce même parti.