. Sinon, elle devait passer à un service réduit et licencier la totalité de son effectif de quatre salariés.
Bonne nouvelle: les dons de «dizaines de particuliers, entreprises et asbl» lui permettent de «conserver une partie de son activité salariée et ainsi de continuer à veiller au respect des droits humains et à accompagner les personnes venues demander la protection internationale au Luxembourg», écrit-elle dans un communiqué de presse.
Toujours à la recherche de financements
Mais son travail reste en péril. L’asbl a récolté un peu plus de 40.000 euros, ce qui ne permet pas de garder l’équipe de trois chargés de projet à temps plein et d’un interprète à temps partiel. À partir d’octobre, une seule salariée assurera seule la supervision quotidienne des missions de l’asbl.
L’accueil du public ne se fera donc plus qu’une demi-journée par semaine au lieu de quatre. «Les prochains mois seront dédiés à la recherche de financement», notamment pour après 2022, «et nous faisons toujours nos plaidoyers et formations juridiques, mais à échelle réduite», explique la salariée en question, Marion Dubois.
«Nous avons diversifié nos sources de financement ces dernières années et nous continuons à travailler en ce sens, mais nous demandons aussi un soutien public afin de pérenniser les missions de Passerell», précise-t-elle. Elle a demandé des entretiens avec les ministères de la Justice et des Affaires étrangères à ce sujet. Elle ajoute avoir déjà reçu un subside de 4.200 euros de ce dernier, à la suite de sa première demande pour maintenir une partie de l’activité. Reste à savoir s’il fera de nouveaux gestes pour la suite.