L’asbl Passerell n’a pas récolté les 60.000 euros nécessaires pour conserver ses quatre salariés (dont un à temps partiel), mais maintient tout de même une activité réduite. (Photo: Shutterstock)

L’asbl Passerell n’a pas récolté les 60.000 euros nécessaires pour conserver ses quatre salariés (dont un à temps partiel), mais maintient tout de même une activité réduite. (Photo: Shutterstock)

Passerell craignait de devoir arrêter une partie de ses activités, faute de financements. Grâce à 40.000 euros de dons reçus, l’asbl peut garder une salariée, mais doit se séparer de trois personnes (dont une à temps partiel), et donc adapter son service.

. Sinon, elle devait passer à un service réduit et licencier la totalité de son effectif de quatre salariés.

Bonne nouvelle: les dons de «dizaines de particuliers, entreprises et asbl» lui permettent de «conserver une partie de son activité salariée et ainsi de continuer à veiller au respect des droits humains et à accompagner les personnes venues demander la protection internationale au Luxembourg», écrit-elle dans un communiqué de presse.

Toujours à la recherche de financements

Mais son travail reste en péril. L’asbl a récolté un peu plus de 40.000 euros, ce qui ne permet pas de garder l’équipe de trois chargés de projet à temps plein et d’un interprète à temps partiel. À partir d’octobre, une seule salariée assurera seule la supervision quotidienne des missions de l’asbl.

L’accueil du public ne se fera donc plus qu’une demi-journée par semaine au lieu de quatre. «Les prochains mois seront dédiés à la recherche de financement», notamment pour après 2022, «et nous faisons toujours nos plaidoyers et formations juridiques, mais à échelle réduite», explique la salariée en question, Marion Dubois.

«Nous avons diversifié nos sources de financement ces dernières années et nous continuons à travailler en ce sens, mais nous demandons aussi un soutien public afin de pérenniser les missions de Passerell», précise-t-elle. Elle a demandé des entretiens avec les ministères de la Justice et des Affaires étrangères à ce sujet. Elle ajoute avoir déjà reçu un subside de 4.200 euros de ce dernier, à la suite de sa première demande pour maintenir une partie de l’activité. Reste à savoir s’il fera de nouveaux gestes pour la suite.