Thyssenkrupp souhaitait un mariage avec Tata Steel pour résister à la concurrence chinoise. (Photo: Shutterstock)

Thyssenkrupp souhaitait un mariage avec Tata Steel pour résister à la concurrence chinoise. (Photo: Shutterstock)

Thyssenkrupp a officiellement annoncé qu’il renonçait à son mariage envisagé avec l’indien Tata, ne souhaitant plus faire de nouvelles concessions à Bruxelles. Son cours de bourse s’est de suite envolé.

Les deux géants de l’industrie de l’acier que sont l’allemand Thyssenkrupp et l’indien Tata Steel rêvaient d’unir leurs activités sidérurgiques. Les négociations étaient très avancées, mais le coup de frein est venu du gendarme européen de la concurrence.

Vendredi, après une nouvelle rencontre avec la Commission à Bruxelles, Thyssenkrupp et Tata Steel ont annoncé douter que les autorités donnent leur feu vert, mais au contraire exigent de nouvelles concessions. Ce qui, selon les deux entreprises, «affecterait les synergies au point de compromettre leur pertinence économique».

6.000 emplois supprimés

Thyssenkrupp et Tata Steel discutaient depuis juin 2018. Leur rapprochement avait notamment pour but de mieux résister à la concurrence chinoise.

Ces annonces ont dopé le cours de Thyssenkrupp à la bouse de Francfort, prenant plus de 28%. Dans la foulée de la rupture avec Tata Steel, l’entreprise allemande devrait tourner le dos à sa structure historique et se séparer de 6.000 personnes. Proposition va aussi être faite au conseil de surveillance d’introduire en bourse la très rentable division Ascenseurs.