François Bausch a confirmé dans une réponse parlementaire que le gouvernement analyse actuellement dans quelle mesure il conviendrait de réformer le système en place sur le fichier de la police. (Photo: Matic Zorman /Archives Paperjam)

François Bausch a confirmé dans une réponse parlementaire que le gouvernement analyse actuellement dans quelle mesure il conviendrait de réformer le système en place sur le fichier de la police. (Photo: Matic Zorman /Archives Paperjam)

Alors qu’ils étaient effectués tous les ans depuis 2014 lors de la cérémonie officielle de la Fête nationale, aucun «screening» n’a été réalisé cette année, en raison du débat sur le «casier judiciaire bis», a expliqué le ministre de la Sécurité intérieure François Bausch.

«En raison de l’insécurité juridique née du débat lancé autour de la légalité des ‘screenings’ ainsi effectués, la police grand-ducale n’en a pas effectué dans le cadre de la cérémonie officielle de 2019. La police a néanmoins assuré une présence renforcée sur les lieux de la cérémonie.» C’est en ces termes que le ministre de la Sécurité intérieure  a répondu à la question parlementaire posée par les députés CSV et .

François Bausch a également confirmé une information qu’il avait donnée en août dernier, à savoir que le gouvernement analyse actuellement dans quelle mesure il conviendrait de réformer le système en place. Le ministre précise toutefois qu’«il est à ce stade trop tôt» pour connaître les résultats de cette analyse.

Les visites d’État également concernées

Les députés l’ont également interrogé sur les ‘screenings’ réalisés depuis 2014 lors de la Fête nationale, et sur le nombre de personnes non admises à ces occasions. «Les listings envoyés par courriel par le Protocole, ainsi que les réponses retournées via le même mode de transmission contenant des extraits de ces listings, qui reprenaient uniquement les personnes figurant effectivement dans les bases de données consultées, n’ont pas été archivés par la police», a ainsi répondu François Bausch.

Aucune autre manifestation n’est par ailleurs concernée par ce ‘screening’. Dans le cadre de manifestations d’envergure, par exemple les visites d’État et visites officielles, «à l’occasion desquelles la mission d’assurer la protection et la sécurité du dignitaire étranger incombe à la police, celle-ci procède à une vérification des personnels des prestataires qui bénéficient d’un accès rapproché par rapport à la personne du dignitaire, sans nécessairement passer par un contrôle d’accès physique», ajoute le ministre.