L’ADR soutenait l’idée d’une présence facultative des élèves, rejetée par le ministre de l’Éducation nationale. (Photo : Matic Zorman/archives/Maison Moderne)

L’ADR soutenait l’idée d’une présence facultative des élèves, rejetée par le ministre de l’Éducation nationale. (Photo : Matic Zorman/archives/Maison Moderne)

Le ministre de l’Éducation nationale a répondu aux questions des députés concernant la fin de l’année scolaire.

Sollicitée par l’ADR, l’intervention de  (DP) devant les députés de la commission de l’éducation a permis de clarifier plusieurs aspects de la rentrée scolaire prévue de manière progressive au mois de mai, en commençant par les étudiants et les terminales le 4 mai.

«La rentrée n’est pas motivée par des raisons économiques», a assuré le ministre de l’Éducation nationale, alors que c’était la crainte de Déi Lénk notamment. «Contrairement à d’autres pays, les enfants plus jeunes rentreraient les derniers», a-t-il souligné.

Questions sur les crèches

Remise en question par certaines sensibilités de l’opposition, la rentrée des terminales se justifie selon le ministre, qui tient à «garantir que ces élèves puissent terminer leur cursus scolaire» alors que l’examen de fin d’études secondaires approche. Un enjeu qui sous-tend le refus du ministre de «dispenser des élèves de l’école» alors qu’une présence facultative était suggérée et ardemment défendue par l’ADR. Même si les enfants et enseignants vulnérables – environ 1 sur 10 – pourront se faire dispenser.

Les députés ont partagé la position de (LSAP) concernant la nécessité de limiter les dommages psychologiques du confinement sur les élèves.

Autre interrogation concernant les crèches et les modalités de leur réouverture. «Nous avons dit au ministre: vous devriez réfléchir à prolonger le congé pour raisons familiales après le 25 mai pour les parents qui ne trouveront pas de place en crèche», indique , chef de fraction CSV. Le ministre a prévu d’ouvrir en tout état de cause les crèches pour accueillir les enfants d’enseignants.

M. Meisch doit revenir en commission la semaine prochaine afin de continuer la discussion écourtée en raison du conseil de gouvernement.