Un des nouveaux satellites de Starlink: la basse orbite, le laser et le nouveau modem permettent d’offrir une connectivité venue du ciel avec l’appui d’opérateurs au sol, même dans les zones blanches. (Photo: Starlink)

Un des nouveaux satellites de Starlink: la basse orbite, le laser et le nouveau modem permettent d’offrir une connectivité venue du ciel avec l’appui d’opérateurs au sol, même dans les zones blanches. (Photo: Starlink)

Space X a annoncé ce mercredi 3 janvier avoir réussi à lancer les six premiers satellites de Starlink qui promettent de la connectivité venue du ciel aux smartphones. À partir de la fin de l’année pour les SMS.

Les galériens ramaient au rythme des tambours et des claquements de fouets. Les employés d’Elon Musk avancent au rythme souvent effréné des déclarations du milliardaire. Mais pas cette fois. Le fondateur de Space X et Starlink s’est contenté de saluer sobrement l’envoi vers leur orbite des six premiers satellites «Direct to cell» de Starlink.

Dotés de lasers (comme c’est le cas sur les satellites de l’entreprise américaine depuis janvier 2021) et d’un nouveau «modem», l’eNodeB, ou NodeB évolué, ces satellites promettent une connectivité pour des smartphones sans passer par un opérateur terrestre comme aujourd’hui… pour autant que le ciel ne soit pas chargé de nuages de pluie. Le service sera commercialisé pour le texte à partir de septembre, pour les données et la voix à partir de début 2025 et pour l’internet des objets à partir de la fin 2025.

Comment fonctionne le nouveau service de Starlink. (Source: capture d’écran de Direct to cell by Starlink)

Comment fonctionne le nouveau service de Starlink. (Source: capture d’écran de Direct to cell by Starlink)

À la faveur d’une licence américaine et d’un accord avec T-Mobile, le service ne sera lancé pour l’instant qu’aux États-Unis – où 700 fois la surface du Luxembourg n’a aucune connexion – mais Starlink prépare déjà son extension grâce à des partenariats avec des opérateurs «traditionnels» et en a déjà signé huit (T-Mobile aux États-Unis, Optus en Australie, Rogers au Canada, One NZ en Nouvelle-Zélande, Kddi au Japon, Salt en Suisse et Entel au Chili et au Pérou). Le système ne peut fonctionner sans un opérateur terrestre.

Starlink est aujourd’hui disponible dans une centaine de pays dans le monde. Le Luxembourg n’est qu’en 77e position en nombre de clients.