Les soldes d’hiver 2021 sont encore plus placées sous le signe de la restriction. (Photo: Romain Gamba/archives Maison Moderne)

Les soldes d’hiver 2021 sont encore plus placées sous le signe de la restriction. (Photo: Romain Gamba/archives Maison Moderne)

Le ministère des Classes moyennes a annoncé ce jeudi retirer l’autorisation d’ouvertures dominicales pendant la période des soldes d’hiver 2021.

Les adeptes du shopping et des bonnes affaires trouveront porte close les dimanches 24 janvier, 31 janvier, 7 février et 14 février. Une fermeture justifiée par la volonté de «protéger la santé des citoyens et d’endiguer la propagation du Covid-19». Cette mesure devra permettre de limiter davantage les déplacements non essentiels, poursuit le ministère en pointant du doigt les adeptes de la flânerie commerciale.

Soldes ou pas, les mesures sanitaires déjà édictées demeurent: limitation d’un client par 10m2 pour toute exploitation commerciale accessible au public, quelle que soit sa surface de vente. Les petits commerces dont la surface de vente est inférieure à 20m2 peuvent accueillir deux clients au maximum en même temps. Les centres commerciaux dont la surface de vente est égale ou supérieure à 400m2 et qui sont dotés d’une galerie marchande doivent, depuis décembre 2020, disposer d’un protocole sanitaire à accepter par la Direction de la santé. Et bien entendu, le port du masque reste obligatoire, et les gestes barrières fortement recommandés.

La CLC dans l’incompréhension

La réaction de la Confédération luxembourgeoise du commerce (CLC) ne s’est pas fait attendre: la Confédération parle d’une «décision incompréhensible». Pour elle, l’argument sanitaire ne tient pas: «Les ouvertures dominicales permettent en effet de répartir l’afflux de clients sur un jour supplémentaire, diminuant ainsi la densité moyenne de clients dans les commerces. La décision prise va renforcer la densité sur les samedis sans l’ombre d’un doute possible».

La CLC pointe également les ouvertures dominicales autorisées en France et déclare craindre que «les mouvements de personnes que le ministère affirme vouloir réduire auront lieu à plus longue distance vers un pays voisin dont la situation sanitaire est actuellement moins favorable que celle du Luxembourg».