L’Aleba veut faciliter les demandes de prestations sociales pour ses affiliés frontaliers belges. (Photo: Nader Ghavami / Maison Moderne) 

L’Aleba veut faciliter les demandes de prestations sociales pour ses affiliés frontaliers belges. (Photo: Nader Ghavami / Maison Moderne) 

Le syndicat de la place financière annonce une alliance avec le syndicat libéral belge pour accompagner les frontaliers en Belgique dans leurs démarches en cas de perte de leur emploi.

Le premier syndicat de la place financière luxembourgeoise, l’, s’allie au syndicat belge CGSLB (Centrale générale des syndicats libéraux de Belgique) pour aider ses membres frontaliers ayant perdu leur emploi dans leurs démarches à réaliser du côté belge.

Il s’agit, par exemple, de faciliter les demandes de prestations sociales auprès du Forem, l’agence wallonne en charge de l’emploi.

«Ce nouveau partenariat avec la CGSLB offre des services complémentaires à nos membres. Bien entendu, l’Aleba restera toujours la référence pour le droit du travail et de la sécurité sociale (allocations familiales, pensions, maladie, etc.) luxembourgeois, mais nous souhaitons que la CGSLB devienne la référence pour nos membres résidents belges», souligne dans un communiqué , président de l’Aleba.

Nous souhaitons que la CGSLB devienne la référence pour nos membres résidents belges.
Roberto Mendolia

Roberto MendoliaprésidentAleba

En pratique, le syndicat luxembourgeois recommande à ses affiliés résidant en Belgique et ayant été licenciés de contacter la CGSLB et de s’inscrire au Forem dans un délai de sept jours pour obtenir des indemnités de chômage en Belgique.

Au Luxembourg, il est possible pour les non-résidents de s’inscrire à l’Adem, mais le paiement des indemnités de chômage incombe à leur pays de résidence. Un règlement européen voté en juin 2018 a toutefois poussé le Grand-Duché à . Mais en question.