Martina Holbach: «Pour Greenpeace, le Paperjam Club représente une plateforme privilégiée pour échanger avec des acteurs du monde politique et financier.» (Photo: Fondation Greenpeace Luxembourg)

Martina Holbach: «Pour Greenpeace, le Paperjam Club représente une plateforme privilégiée pour échanger avec des acteurs du monde politique et financier.» (Photo: Fondation Greenpeace Luxembourg)

Le Paperjam Club accueille un nouveau membre: Fondation Greenpeace Luxembourg. Présentation en trois questions.

Pouvez-vous, en quelques mots, résumer l’activité de votre société?

Martina Holbach. – «La mission de Greenpeace est de donner une voix à la planète et de protéger notre avenir. Greenpeace agit sur terre et en mer selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement et promouvoir la paix. Changements climatiques, inégalités et conflits armés: tous les grands défis de notre époque, auxquels nous devons répondre de toute urgence, sont intimement liés. Greenpeace est présente dans 55 pays et sur tous les océans grâce à ses 28 bureaux nationaux et internationaux et ses trois bateaux.

Vous venez de rejoindre le Paperjam Club. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à le faire?

«En tant que l’un des principaux centres financiers du monde, le Luxembourg a un rôle particulier à jouer dans la protection du climat. Pour Greenpeace, le Paperjam Club représente une plateforme privilégiée pour échanger avec des acteurs du monde politique et financier sur les risques systémiques associés aux investissements dans les énergies fossiles et sur les opportunités qu’une sortie progressive de ces investissements ‘bruns’ apporterait à la place financière du Luxembourg.

Qu’y recherchez-vous? Et que pensez-vous pouvoir proposer aux membres que vous allez y rencontrer?

«Nous recherchons avant tout un échange avec des experts de l’industrie financière luxembourgeoise. Nous espérons nouer de nombreux contacts dans ce secteur qui est un territoire largement inexploré pour nous. Nous aimerions partager notre expertise en matière de protection du climat et de finances avec ces professionnels. Nous espérons que cela nous permettra de lancer un débat sur la manière dont la place financière luxembourgeoise peut assumer un rôle important pour le futur de notre planète.»