Andrea Cozzolino et Marc Tarabella seraient les deux eurodéputés concernés par la demande de levée d’immunité du Parlement européen, selon plusieurs médias internationaux. (Photos: UE. Montage: Maison Moderne)

Andrea Cozzolino et Marc Tarabella seraient les deux eurodéputés concernés par la demande de levée d’immunité du Parlement européen, selon plusieurs médias internationaux. (Photos: UE. Montage: Maison Moderne)

La présidente du Parlement européen a lancé une procédure pour demander la levée de l’immunité des eurodéputés italien et belge, Andrea Cozzolino et Marc Tarabella. Ceci dans le cadre de l’affaire de soupçons de corruption dite Qatargate, qui ébranle l’institution depuis début décembre.

Deux nouveaux noms s’ajoutent à la liste des eurodéputés mis en cause dans l’affaire de corruption qui touche le Parlement européen. La présidente de l’institution, Roberta Metsola annonce dans un communiqué de presse publié lundi 2 janvier, lancer une procédure pour lever l’immunité de deux personnes, à la demande des autorités judiciaires belges. Selon plusieurs médias internationaux qui citent des sources proches du dossier, il s’agirait de l’Italien Andrea Cozzolino et du Belge Marc Tarabella, tous les deux issus du groupe S&D (sociodémocrates).

. Cette dernière n’avait pas pu bénéficier de son immunité parlementaire car l’infraction avait été constatée en flagrant délit. Depuis, elle a été destituée de son poste de vice-présidente. Selon plusieurs médias, les trois autres suspects sont l’Italien Francesco Giorgi, compagnon d’Eva Kaïlí, l’ex-eurodéputé socialiste italien Pier-Antonio Panzeri, et Niccolo Figa-Talamanca, responsable d’ONG.

Une affaire à conclure avant le 13 février

Interrogé par la presse belge, l’avocat de Marc Tarabella assure qu’il soutient la levée de son immunité, derrière laquelle il a affirmé qu’il «ne se cacherait pas, n’ayant rien à se reprocher».

Roberta Metsola communiquera formellement sur la demande de levées d’immunité lors de la prochaine session plénière le 16 janvier, comme le veut le règlement de l’institution. Elle sera ensuite transmise à la commission des affaires juridiques pour une proposition de décision. Puis, elle devra être soumise au vote des eurodéputés. La présidente demande «à tous les services de donner priorité à cette procédure, en vue de sa conclusion au 13 février 2023».