Une soirée de gala du Paperjam Top 100, c’est aussi une série de prises de parole de la part des autorités présentes, des membres du jury, des lauréats… L’occasion de faire passer quelques messages ciblés devant ce que le Luxembourg compte de plus prestigieux.
«Le Top 100 des politiques aura lieu l’an prochain. Cela s’appelle des élections, et ce sera avec un jury populaire.»
Le ministre de l’Économie, (LSAP), a ouvert la cérémonie qui avait lieu ce mardi 13 décembre à la Rockhal, à Esch. Il a évidemment évoqué les élections législatives d’octobre 2023, rappelant que ses pairs et lui seront, comme des CEO, jugés sur leur capacité «à gérer les crises» et «avoir une vision d’une Europe et d’un pays décarbonés». Il a aussi rappelé que le gouvernement ne laissera pas tomber les patrons, mais qu’en contrepartie «l’économie devra se verdir».
«Certains estiment que le football est une question de vie ou de mort. C’est bien plus important que cela.»
Pour présenter et rappeler que celui-ci était un supporter des Reds de Liverpool, a paraphrasé Bill Shankly, entraîneur mythique du club anglais. Avouant que quand son ami – qui est le directeur général de la Fedil – citait cette phrase, c’était souvent avec la larme à l’œil.
Lire aussi
«Si nous voulons que la vache à lait continue à produire, il faut bien la nourrir.»
, 4e de ce Top 100 2022, a rappelé, en bon directeur général de l’Alfi, que le secteur des fonds était souvent vu par le gouvernement comme la vache à lait de la Place. Un animal, en homme pragmatique qu’il est, qu’il recommande de bien soigner pour en être récompensé.
«Notre réflexion ne doit pas seulement être de savoir comment répartir les parts du gâteau, mais comment le faire grandir.»
Troisième du classement du Paperjam Top 100 2022, a invité à anticiper les mutations du secteur économique. Et à faire preuve de sens prospectif.
«Mon papa nous disait de croire en nous. Maman d’avoir confiance en l’autre. Je vous souhaite à tous de bénéficier des mêmes conseils.»
a rendu hommage à ses parents lors de son discours en tant que 7e du classement. Ceux-ci ont largement contribué à inspirer son leadership.
«Il y a 28 ans et demi, je suis arrivé au Luxembourg… pour une durée maximale de deux ans. C’est ce qui était convenu avec ma fiancée devenue mon épouse. Je ne pouvais pas imaginer un jour être ainsi face à vous et mis à l’honneur.»
, managing partner de PwC et 6e du classement 2022 du Paperjam Top 100, a rappelé le contexte de son arrivée qui devait être «à durée déterminée». Un pays devenu sa seconde patrie.
«Tout le monde ici ne me connaît pas ou peu. Je suis né ici, je suis Luxembourgeois. Ech schwätzen Lëtzebuergesch.»
– il succèdera à John Parkhouse le 1er juillet 2023 – a rappelé son parcours professionnel, mais aussi ses racines solidement ancrées au Grand-Duché.
«Ce ne fut pas un plaisir de le voir partir. Mais là où il allait, je savais que ce serait la bonne personne à la bonne place.»
a introduit , 10e du classement, qu’il avait recruté en son temps dans les équipes de KPMG. Avant de le voir partir pour devenir secrétaire général puis directeur général de l’UEL.
«Il y aura encore dans les années à venir de belles réussites entrepreneuriales ici.»
, 9e du Paperjam Top 100, s’est montré très confiant en ce qui concerne la dynamique entrepreuneriale du Luxembourg. Dont il est un très bel exemple de la réussite à l’échelle mondiale.
«Si vous avez le courage de commencer, vous avez le courage de réussir. Ne l’oubliez pas. Avec votre tête et avec votre cœur, il ne vous reste plus qu’à passer à l’action.»
Lauréate du Paperjam Top 100, a lancé un vibrant appel à la salle à oser aller de l’avant. Notamment dans le cadre de la transition écologique et de la finance verte.