Le procès du scandale des «Panama Papers» a débuté le 8 avril au Panama, mettant en cause 27 personnes pour blanchiment d’argent après les révélations sur l’évasion fiscale de 2016. (Photo: Shutterstock)

Le procès du scandale des «Panama Papers» a débuté le 8 avril au Panama, mettant en cause 27 personnes pour blanchiment d’argent après les révélations sur l’évasion fiscale de 2016. (Photo: Shutterstock)

Le procès des «Panama Papers» s’est ouvert le lundi 8 avril dans un tribunal pénal panaméen. 27 individus se retrouvent à la barre, dont les fondateurs du cabinet Mossack Fonseca, pour blanchiment d’argent suite à des révélations de 2016 concernant une évasion fiscale mondiale. Au Luxembourg, «il y a des affaires en cours», indique le Parquet.

Le procès lié au scandale des «Panama Papers» a débuté le lundi 8 avril dans un tribunal pénal panaméen. Il concerne 27 personnes, dont Jurgen Mossack et Ramon Fonseca Mora, de l’ex-cabinet Mossack Fonseca. Accusés de blanchiment, ils nient toute faute, selon l’AFP.

Les «Panama Papers» désignent une fuite massive de 11,5 millions de documents en 2016, provenant du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, révélant comment l’élite mondiale utilisait des sociétés offshore pour dissimuler des actifs et éviter les impôts. Ce scandale a éclaboussé des personnalités politiques, des célébrités et des milliardaires, entraînant des enquêtes internationales.

Au Luxembourg

En réponse à une question parlementaire du député (LSAP), le ministre des Finances de l’époque, avait indiqué que, le 2 septembre 2020, «l’autorité compétente allemande» avait transmis à l’Administration des contributions directes une série de documents des «Panama Papers» liés «personnellement» au Luxembourg. Cela incluait des «courriels, des actes de constitution de sociétés offshore, de contrats de fiducie, de résolutions des actionnaires et de copies de passeports.»

Le 13 juillet 2021, la Cour administrative du Luxembourg avait rendu . Ces arrêts autorisaient l’Administration des contributions directes à enquêter sur les bénéficiaires économiques de structures offshore impliquant des avocats basés au Luxembourg, en limitant dans certains cas le recours au secret professionnel.

Une porte-parole de l’administration judiciaire du Luxembourg a confirmé qu’à l’heure actuelle, «il y a des affaires en cours et il y a aussi déjà eu des condamnations, notamment pour escroquerie fiscale». Au vu de la protection des données, il est «exclu de donner des précisions sur les affaires en cours».