Julie Jager, gérante de l’enseigne luxembourgeoise bio Bakhaus, entourée de son équipe d’artisans. (Photo: DR)

Julie Jager, gérante de l’enseigne luxembourgeoise bio Bakhaus, entourée de son équipe d’artisans. (Photo: DR)

Après avoir tenu son petit resto bio, Julie Jager met à présent toute son énergie à produire du bon pain et des douceurs bio à la tête de l’enseigne locale Bakhaus. Et nous raconte comment...

Quel est votre parcours, Julie ?

Julie Jager. - «Je suis native de Moselle et fille d’agriculteurs. J’ai effectué des études en école de commerce à Aix-en-Provence avant de m’installer au Luxembourg et d’y travailler dans le tourisme. Au bout de quelques années, j’ai eu envie d’ouvrir mon propre commerce... J’avais toujours adoré cuisiner et réaliser des pâtisseries, notamment avec ma grand-mère, et j’ai trouvé un chouette local, qui me ressemblait beaucoup et où je me suis tout de suite sentie comme chez moi. C’est donc devenu le restaurant Chez Julie, dans le quartier Gare, où je servais de bonnes petits choses bio sans prétention: quiches, salades, viennoiseries... Après être devenue maman de mes deux garçons, j’ai décidé de me lancer dans une nouvelle aventure et j’ai rejoint le groupe Oikopolis et l’enseigne Bakhaus, dont j’ai repris la gérance en 2019.»

Qu’y faites vous au quotidien ?

«Nous produisons du pain, des viennoiseries et des pâtisseries certifiées bio, que nous faisons découvrir à la clientèle luxembourgeoise grâce à un réseau solide de points de vente. Notre activité se fait ainsi presque entièrement en ‘b to b’, à l’exception de grand marché bio de Walferdange auquel nous prenons beaucoup de plaisir à participer trois fois par an! Le pain représente la moitié de nos ventes, mais nos gammes de viennoiseries et de pâtisseries sont très intéressantes à travailler et à développer également, notamment en ce moment avec de nouvelles petites gammes vegan. Nous possédons également notre propre moulin à meule de pierre, avec lequel nous travaillons en circuit très court, avec des grains quasi-exclusivement luxembourgeois.»

Quels sont les projets à court terme de Bakhaus et où peut-on trouver vos productions gourmandes ?

«La pandémie a été un sacré défi car même si nous n’avons pas fait de mauvaise année, les cartes ont été entièrement rebattues. Nous avons perdus certains clients, dans la restauration par exemple, mais nous en avons aussi gagner d’autres, comme Match et La Provençale récemment. Nous voulons donc avant tout consolider ces efforts et nous concentrer sur le développement de produits pour ce réseau de distribution. Mais j’avoue que j’aimerais beaucoup ouvrir une jolie boutique un jour! En attendant, les créations Bakhaus peuvent se trouver dans les magasins et le restaurant Alavita, mais aussi chez Glow à Bonnevoie, au Sofitel Europe ou encore au coffeeshop by Jeremy dans le quartier Gare. Je suis également particulièrement fière que nous soyons présents dans une partie des foyers scolaires de Luxembourg, ce qui permet à mes enfants d’en profiter même lorsqu’ils ne sont pas à la maison... Ce sont en tout cas des bonnes choses qui n’auraient pas pu être possibles sans les efforts de toute mon équipe, qui assure tous les jours à mes côtés!»

Avec qui la pâtissière qui est en vous aimerait collaborer le temps d’une journée ?

«J’admire beaucoup le travail de Patrice Demers, un pâtissier canadien qui met beaucoup le végétal à l’honneur dans de très belles réalisations…»

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