Taina Bofferding préfère persuader plutôt que sanctionner financièrement les communes. (Photo: Capture d’écran / RTL)

Taina Bofferding préfère persuader plutôt que sanctionner financièrement les communes. (Photo: Capture d’écran / RTL)

La ministre de l’Intérieur, Taina Bofferding, a confirmé ce jeudi matin sur RTL qu’un tiers des communes ne se sont pas encore mises en conformité avec le PAG «mouture 2011», malgré la date butoir fixée au 31 octobre.

Le verre plein aux deux tiers. Ou vide pour un tiers. (LSAP) s’est voulue conciliante, ce jeudi matin , sans pour autant ouvrir la voie à un report de la mise en conformité avec la «mouture 2011» des PAG (plans d’aménagement général), fixée au 31 octobre prochain.

Invitée par nos confrères, la ministre de l’Intérieur a confirmé l’information publiée dans Le Quotidien, à savoir qu’un tiers des communes du pays n’étaient pas encore en règle. Autrement dit, deux tiers le sont.

Voici la situation au 21 octobre dernier, .

32 communes ont complètement finalisé la procédure PAG «nouvelle génération». Ministère de l’Intérieur.

32 communes ont complètement finalisé la procédure PAG «nouvelle génération». Ministère de l’Intérieur.

Pas d’arrêt des constructions

Les communes qui ne sont pas à jour seront «sanctionnées»: «Elles ne pourront plus mettre en place de PAP (plan d’aménagement particulier) ni apporter de modification ponctuelle au PAG existant», a précisé ce jeudi Taina Bofferding. Elles seront bloquées tant que le premier vote sur le nouveau PAG ne sera pas survenu.

La ministre a tenu toutefois à préciser qu’il ne faut pas craindre un arrêt des constructions sur le territoire des communes retardataires puisque les bourgmestres pourront toujours délivrer des autorisations de construire dans le cadre des PAP et du PAG existant.

Mais Taina Bofferding – qui se refuse à évoquer des sanctions financières – invite les communes récalcitrantes à adopter le PAG version 2011 qui «est capable de concilier une densité de construction adaptée aux besoins actuels avec un haut niveau de qualité de vie pour les usagers et de répondre aux défis auxquels le Grand-Duché fait face alors qu’il connaît une croissance économique et démographique sans précédent», selon le site du ministère de l’Intérieur.

De quoi rassurer les professionnels du secteur immobilier? Il y a quelques jours, la CIGDL (Chambre immobilière du Grand-Duché de Luxembourg) . Son président, , estimait cette situation «indigne pour un pays où la question du logement est une priorité absolue». 

Le gouvernement avait réagi en rappelant