Présenté lundi, le rapport Waringo sur la gestion de la crise sanitaire dans les maisons de repos a été l’objet d’une déclaration du gouvernement mardi à la Chambre. Suivi d’échanges parfois très vifs, qui ont duré plus de 4h.
Pas de fautes lourdes mises en évidence
Le rapport n’a pas mis en évidence de fautes lourdes de la part du gouvernement. Les 345 décès en maisons de soins liés à la crise sanitaire ne sont pas la conséquence directe de manquements ou de lacunes de la part du ministère des Affaires familiales, même si le rapport avance des recommandations pour mieux faire, notamment en ce qui concerne la communication.
Pourtant, , l’opposition a tiré à boulets rouges sur la ministre de la Famille, (DP). L’ensemble des députés CSV, ADR, déi Lénk et Pirates ont réclamé la démission de la ministre suite au dépôt d’une motion en ce sens par (CSV). Une motion écartée par les 31 députés de la majorité.
Lors d’une conférence de presse suite à la séance plénière, en compagnie de la ministre de la Santé (LSAP), Corinne Cahen a gardé le cap qui est le sien depuis le début de la crise sanitaire: les mesures prises ont été judicieuses, «le travail bien fait, même si certaines choses auraient pu être mieux faites». La ministre a déploré de la part de l’opposition «une manœuvre purement politique à l’encontre de [sa] personne».
Le rapport Waringo soulève également la question de la vaccination obligatoire du personnel de santé, voyant celle-ci comme indispensable. La ministre de la Santé, Paulette Lenert (LSAP), a confirmé qu’elle était peu favorable à enclencher une telle mesure.