La solution de carsharing développée au Luxembourg et expérimentée dans trois villes allemandes avait besoin de fonds pour accélérer. Faute de les trouver, elle annonce mettre un terme à ses activités. (Photo: Shutterstock)

La solution de carsharing développée au Luxembourg et expérimentée dans trois villes allemandes avait besoin de fonds pour accélérer. Faute de les trouver, elle annonce mettre un terme à ses activités. (Photo: Shutterstock)

Filiale d’ExaMotive et du chinois Saic, la start-up Oply, dont l’application de carsharing est développée au Luxembourg et mise en application en Allemagne, a annoncé ce mardi qu’elle arrêterait ses activités fin février. Faute de financement pour croître.

Malgré 60.000 clients et 500 voitures dans trois villes allemandes, Munich, Hambourg et Berlin, Oply, filiale d’ExaMotive et du chinois Saic au Luxembourg, a indiqué arrêter ses activités, faute de financement pour croître.

Mauro Mariani avait pourtant réuni un beau tour de table autour d’ExaMotive pour faire d’Oply un succès. La société de l’ancien investisseur de Mangrove, qui a fait partie de l’aventure Skype, avait le soutien de Luxinnovation, était membre du cluster automobile, collaborait avec le List et le SnT de l’Université du Luxembourg.

En 2017, le géant chinois Saic, dont le quartier général européen est au Luxembourg, avait investi 15 millions d’euros dans ExaMotive.

En mars dernier, , ses 40 points de présence en Grande-Bretagne pour 600 voitures.

Mais cela ne suffit pas pour accroître son empreinte alors que les projets de mobilité se multiplient et que les habitudes des consommateurs ne changent pas tant que cela. Selon le dernier bilan financier disponible pour Oply, le déficit avait atteint plus de 2 millions d’euros en 2017. Manquent les résultats des deux dernières années.