La reprise de OneWeb devrait permettre le lancement de plus de 500 satellites à basse orbite, seuls 74 ayant été lancés jusqu’ici malgré des dépenses de près de 3,5 milliards de dollars. (Photo: Shutterstock)

La reprise de OneWeb devrait permettre le lancement de plus de 500 satellites à basse orbite, seuls 74 ayant été lancés jusqu’ici malgré des dépenses de près de 3,5 milliards de dollars. (Photo: Shutterstock)

Selon Reuters, l’offre commune du groupe indien Bharti et du gouvernement britannique en vue du rachat de OneWeb a été acceptée par la justice américaine.

Le conglomérat indien Bharti, dirigé par Sunil Mittal et qui a des intérêts dans les domaines des télécommunications, de l’assurance, de l’immobilier, des centres commerciaux, de l’hôtellerie, de l’agroalimentaire et de l’alimentation, et le gouvernement britannique ont remporté une enchère pour l’opérateur de haut débit par satellite OneWeb, a déclaré à Reuters une source proche du dossier.

Les Indiens détenaient déjà 5,14% depuis la création de la société.

Le gouvernement du Premier ministre Boris Johnson a promis 500 millions de livres sterling en fonds propres et les deux groupes discutent avec d’autres investisseurs de leur entrée dans le consortium. Le Royaume-Uni, qui cherchait une alternative au système de navigation Galileo après le Brexit, devrait détenir environ 20% du capital.

OneWeb a déposé le bilan du chapitre 11 à la fin du mois de mars après que son plus gros investisseur de la SoftBank a décidé de quitter l’aventure. La société affiche une dette d’environ 1,7 milliard de dollars qui aurait dû être réglée pour poursuivre la construction et la mise sur orbite des 588 satellites prévus, ainsi que le déploiement au sol de 44 stations de connexion au réseau terrestre. 74 satellites ont pour l’instant été lancés, mais la société détient des fréquences qui justifient l’intérêt de certains investisseurs.

Le projet avait déjà englouti 3,4 milliards de dollars. Il faudra injecter encore plus de 2 milliards de dollars pour l’achever. Ce n’est qu’une fois cette coûteuse infrastructure en place que la constellation pourra générer des revenus.