Que faire pour bien manger ? Cette question, en apparence simple, est en réalité très complexe tant l’acte alimentaire se trouve constamment au croisement de dimensions importantes : économique, écologique, sociale, sanitaire, culturelle… à l’ère de l’industrialisation et de la mondialisation de l’offre alimentaire, il est difficile de s’extraire de la « facilité » des produits massivement proposés. Comparativement à d’autres spécialités, les sciences nutritionnelles sont relativement jeunes, avec un éventail de possibilités expérimentales plus restreint. Pourtant, les impacts d’une alimentation déséquilibrée ou de mauvaise qualité sur notre état de santé à plus ou moins long terme sont continuellement développés. Des études font le lien entre nos habitudes alimentaires et la survenue de maladies chroniques, la diminution des performances cognitives, les troubles de l’humeur, l’endométriose ou encore l’exacerbation de certaines pathologies comme les maladies auto-immunes. Il est important de garder en tête que la nutrition est propre à chaque personne, avec ses habitudes, ses capacités, son patrimoine génétique et ses convictions. Le but est de transmettre des clés d’amélioration progressive, concrètes, sans culpabiliser les individus.
Voici 5 conseils allant dans ce sens.
Conseil 1 : Éviter les aliments (ultra)transformés
Ces aliments, composés de graisses trans et saturées, de sucres et pauvres en fibres sont liés à un surrisque de troubles cardiovasculaires, voire de certains cancers. Ils comprennent des additifs ou des composés d’emballage pouvant être des perturbateurs endocriniens ou participer à l’état inflammatoire du corps et au vieillissement cellulaire prématuré. Effectuer un bilan des acides gras érythrocytaires permet d’évaluer ses apports en acides gras et son exposition aux « mauvaises graisses ».
Conseil 2 : Consommer bio, local et de saison
Ce type de cultures est moins exposé aux pesticides et moins intensif. Il permet d’obtenir des aliments plus riches en nutriments. La qualité nutritionnelle des viandes bio et des poissons sauvages est également considérée comme meilleure, avec une exposition moindre aux antibiotiques. Le site ewg.org est une aide puisqu’il dresse le top 12 des aliments devant être consommés bio.
Un mode de vie sain ne pourra jamais compenser une mauvaise alimentation.
Conseil 3 : Viser l’arc-en-ciel
Il est désormais admis qu’il faut réduire la consommation d’aliments d’origine animale et augmenter celle de fruits et légumes. Une manière ludique d’équilibrer sa consommation végétale est de manger, chaque jour, chaque couleur de l’arc-en-ciel (même en petites quantités). Chacune d’entre elles contient différents niveaux de phytonutriments, minéraux et vitamines. Plusieurs analyses permettent d’évaluer ces apports et de détecter d’éventuelles carences, notamment le dosage des vitamines et des minéraux érythrocytaires.
Conseil 4 : Opter pour des superaliments
Tout en se méfiant des effets de mode, des études soulignent l’intérêt d’intégrer dans sa routine des aliments comme les noix qui, consommées tous les jours, réduisent le risque de maladie cardiovasculaire, ou les noix du Brésil, riches en sélénium. Le brocoli, avec ses vertus anti-inflammatoires et sa richesse en nutriments, est très intéressant. Les algues, souvent sous-estimées, sont une bonne source de protéines végétales…
Conseil 5 : Bien nourrir son intestin
Pour bien nourrir et enrichir son microbiote, un apport suffisant en fibres et produits fermentés (choucroute, kéfir, etc.) est recommandé. Une attention particulière doit être portée à la muqueuse intestinale. Un état inflammatoire peut être entretenu à ce niveau par des sensibilités à des aliments (gluten, produits laitiers, etc.). L’analyse Florinscan du microbiote et des fonctionnalités digestives permet de dresser un état des lieux.